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Critique de traversay


Connue pour ses romans noirs historiques, Andrea Maria Schenkel, avec le bracelet, a cette fois conçu une vaste fresque historique de Munich en 1938 à New York de nos jours, en passant par la Shanghai de l'occupation japonaise pendant la deuxième guerre mondiale. Une saga très dense, un peu déroutante tant que le puzzle ne s'est pas reconstitué et ceci n'arrive que dans les toutes dernières pages. Jusqu'à ce dénouement, un peu brutal, on se demande bien où veut en venir l'auteure qui accorde la plus large place au voyage en bateau de l'Allemagne à la Chine puis à la vie du jeune Carl et d'une partie de sa famille juive à Shanghai. le personnage le plus romanesque, celui qui détient le fameux bracelet, est Emmi, la femme épousée par Carl en Amérique et dont le passé recèle un énorme secret. Seulement, le livre lui consacre relativement peu de pages par rapport à Carl et ce n'est que rétrospectivement que l'on apprend que celle dont il a été question auparavant, sous un autre nom, deviendra Emmi. Ce n'est pas à proprement parler un défaut de construction mais disons que le livre aurait gagné, notamment en émotion, s'il avait été un peu plus simple. Par ailleurs, le style de l'auteure est souvent assez plat mais le climat de l'époque y est, en particulier à Shanghai, nous apprenant au passage comment y vivaient les juifs exilés. Sans être exceptionnel, le bracelet est un assez bon roman historique, de ceux en tous cas dont on ne rechigne pas à tourner les pages.
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