Citations sur Une enquête de Jana Berzelius : Marquée à vie (54)
Elle voulait qu'il lui manifeste de l'intérêt . Elle voulait des preuves d'amour .
Des preuves d'amour . C'était bien beau, mais pour Henrik, le truc primordial , c'était le sexe .
Elle avait un goût de sang dans la bouche. Et elle était à bout de force. La fillette se jeta par terre et rampa jusqu'à un rocher. Les aiguilles de pin la piquaient à travers son pantalon, où apparaissait , ça et là de petits touches de sang. Dans sa course effrénée , les branches lui avaient tailladé les jambes. ( P 258 )
Le plus terrible, c'est de souffrir de la solitude quand on est deux.
[...] une nantie, qui venait d'une famille riche. Pas comme elle, qui était issue de la classe ouvrière et croulait sous les dettes. Rien que ça, c'était suffisant pour tenir à distance cette procureure avec ses grands airs.
(...), le journaliste avait promis aux auditeurs "un tube mythique", que Gunnar reconnut aussitôt .
- Bruce Springsteen. Oh yeah ! s'exclama t-il en pianotant sur le volant .
Combien de temps ça allait encore durer ? Quel voyage épouvantable ! Personne ne lui avait dit que ce serait aussi long. En entassant leurs vêtements dans des sacs en plastique, papa avait parlé d’une grande aventure. D’un petit trajet en bateau vers une nouvelle maison. Elle allait se faire plein de nouveaux amis. Ça allait lui plaire.
Certains de ses amis avaient pris le même bateau qu’elle. Danilo et Ester. Elle aimait bien Danilo ; il était gentil, mais pas Ester. Elle pouvait être méchante. L’embêter. Il y avait aussi d’autres enfants qu’elle ne connaissait pas. Eux non plus n’avaient pas l’air d’apprécier cette aventure en bateau. Surtout la plus jeune, le bébé, qui pleurait presque tout le temps. Elle venait justement de s’arrêter. Ça faisait du bien.
Mia n'avait pas besoin de savoir qu'il suivait depuis sept semaines un régime pauvre en hydrates de carbone. Il essayait également de faire un peu d'exercice en semaine. Mais au boulot , ce n'était pas facile d'appliquer ce programme , surtout au restaurant ThaÏ où tous les plats étaient accompagnés de riz.
Peter regarda Henrik droit dans les yeux. CLIC_CLIC.
- Vous ne savez donc pas si votre mari se sentait menacé ?
- Non.
- Vous n'avez pas reçu d'appels bizarres ?
- Je ne crois pas.
- Vous ne croyez pas , ou vous ne savez pas ?
- Non , aucun appel bizarre.
-Vous ne connaissez personne qui aurait voulu le mettre en garde ? Se venger de lui ?
- Non. Mais vu le nature de son travail , il avait forcément des ennemis.
- C'est-à-dire ?
- Eh bien...... C'était son service qui accordait ou pas les demandes d'asiles. ( P 44-45 )
Jana , elle , ne semblait pas troublée le moins du monde. Son visage était impassible et Henrik se surprit à se demander si quelque chose était susceptible de la faire réagir. Des dents cassées , des orbites vides , des mains ou des doigts coupés ne suffisaient pas. Pas plus que des langues déchiquetées et les brûlures au troisième degrés. Il le savait pour avoir assisté avec elle à des autopsies de cadavres atrocement mutilés.
Même si cela faisait partie de son travail, Henrik avait du mal à côtoyer la mort de près. Au bout de sept ans, il devait encore se faire violence pour conserver une expression neutre quand on lui montrait un corps.
Jana, elle, ne semblait pas troublée le moins du monde. Son visage était impassible et Henrik se surprit à se demander si quelque chose était susceptible de la faire réagir. Des dents cassées, des orbites vides, des mains ou des doigts coupés ne suffisaient pas. Pas plus que les langues déchiquetées et les brûlures au troisième degré. Il le savait pour avoir assisté avec elle à des autopsies de cadavres atrocement mutilés. En sortant, il était allé vider ses tripes. Pas elle.