-Le trafic de drogue,ça se passe le plus souvent dans les quartiers défavorisés, déclara Mia tout en caressant machinalement la table du plat de la main.
- Le problème de la drogue touche toutes les les classes sociales, fit remarquer Henrik.
- Mais dans les quartiers riches, ça se fait plus discrètement, dit Mia.
( p 153)
Un enfant ruiné mentalement, tu peux le transformer en arme de guerre..en un soldat sans émotion...
Une femme était derrière eux et les menaçait de son pistolet. D'un même mouvement , comme un seul homme , ils se jetait tous les deux sur elle. Le garçon saisissait le bras de la femme et le tordait pour lui faire lâcher l'arme. Un coup partait , dont l'écho résonnait entre les arbres. La femme avait lâché le pistolet et la fillette se précipita pour le ramasser et le braquer sur elle. Puis elle vit le garçon s'effondrer dans l'herbe. Il était touché. ( P 253 )
Hadès resta immobile, observant posément les mouvements spasmodiques de l'homme, sa terreur dans rien faire. L'homme ouvrit la bouche pour crier, mais aucun son n'en sortit. Ses yeux étaient exorbités. Il tendit une main désespérée, comme pour quêter de l'aide. Mais Hadès se contenta de sourire d'un air narquois.
Le plus terrible, c'est de souffrir de solitude quand on est deux.
Moi, je m'entoure de gens qui sont prêts à me protéger et à protéger ce que j'ai créé - mon marché. Qui sont prêts à me débarrasser de ceux qui ne se comportent pas correctement, des mouchards, des mauvais payeurs, de tous ceux qui ne remplissent pas leurs obligations, si je puis dire. Quand tu n'as pas les bonnes personnes dans ton organisation, il faut t'en débarrasser. Il y a toujours quelqu'un dont il faut se débarrasser.
La fillette se pencha en avant et attrapa le couteau ensanglanté dans l'étui fixé à son dos.
Elle replia ses genoux sous son menton et observa la lame de près.
De son index, elle étala les trainées de sang le long de la surface brillante.
Sa première mission avait été un succès.
- Monsieur Ramstedt, vous êtes bien placé pour savoir pour savoir comment se déroule un interrogatoire, protesta Henrik. Sans questions, pas de réponses.
- Dans ce cas, posez les bonnes questions.
-J'ai pris la précaution de fouiller la maison en vous attendant.
-Comment vous êtes entrée ?
-J'aime bien les fenêtres.
-Vous êtes qui ?
-Je n'aime pas les questions.
— Est-ce qu’il a essayé de se défendre ? demanda Mia depuis la porte.
— Non. Le corps ne comporte ni égratignures, ni bleus, ni marques d’étranglement. On lui a tiré dessus. C’est tout.
Björn leva les yeux vers Henrik et Jana.
— La tache de sang montre qu’il est mort là où il est tombé. Il n’a pas été déplacé, mais…
— Gunnar nous l’a déjà dit, l’interrompit Mia.
— Oui, j’en ai parlé avec lui ce matin. Mais…
— Pas d’empreintes digitales ?
— Non. Mais…
— Des traces de drogue ?
— Non, non, rien à ce niveau-là. Pas d’alcool non plus. Mais…
— Des fractures ?
— Non plus. Je peux parler ?