La beauté : Une éducation esthétique

« Les gens n’aiment pas la beauté parce qu’elle ne s’adapte pas à leur vilaine petite âme. » Claude Debussy

« Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux. Et je l’ai trouvée amère. Et je l’ai injuriée », écrit Arthur Rimbaud

« Peut-être pensais-je que ce que je contemplais là relevait moins du beau que du sublime. Le beau appartient à l’art, le sublime à la nature »

« C’est en lisant ses Observations sur le sentiment du beau et du sublime, puis les remarques sur l’art de Schopenhauer que j’ai pu préciser pour moi-même la distinction que j’établissais par intuition entre une belle femme et une jolie femme. Devant une belle femme, le désir d’un homme se trouve interdit, tandis que, devant une jolie femme, son désir s’affole. »

« La peau du visage est celle qui reste la plus nue… bien que d’une nudité décente. Il y a dans le visage une exposition sans défense. Une pauvreté essentielle… »

« Le premier qui a appelé la femme le « beau sexe » a peut-être voulu faire une plaisanterie, mais il est tombé plus juste qu’il n’a cru le faire lui-même » Emmanuel Kant

« J’aime cette mélancolie qui me donne la vue des belles choses » Paul Léautaud

« A mes yeux, une œuvre dont je n’aurais eu aucune nostalgie, après en avoir goûté la beauté et que je ne serais pas secrètement promis de retrouver un jour, ne valait pas grand-chose.

« On pourrait m’objecter que l’expérience de la beauté telle que je la décris, à savoir comme la rencontre et l’accord entre une œuvre et ma mémoire esthétique – heureuse, dès lors de se transporter « n’importe où hors du monde » -, n’est qu’une façon de me retrancher de la réalité, de ne pas m’y compromettre, de n’en rien savoir – bref, une attitude d’esthète.

« De même, pour dire ce qui est beau, il me faut exclure ce qui ne l’est pas, c’est-à-dire tout ce qui ne peut s’immiscer en mon imaginaire – ma « vie antérieure ».