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Critique de PegLutine


1947 à Paris. C'est dans le quartier du Tabou, bar emblématique de l'époque germanopratine (ça ne fait pas longtemps que je connais le mot alors pour une fois que je peux l'utiliser!) que se déroule l'enquête. Paul est un jeune journaliste qui se retrouve au coeur d'un fait divers incroyable: quelqu'un a tenté d'assassiner Jean-Paul Sartre.
Paul a ses entrées auprès des Existentialistes, et il est épaulé par son grand-père, un commissaire à la retraite.
On plonge avec plaisir dans cette intrigue où se croisent personnages fictifs et réels, Boris Vian, le Major, Juliette Greco, Raymond Queneau, et Jean-Paul Sartre, entre autres...
Aucun temps mort dans cette enquête, sur fond d'après-guerre, de jeunesse insolente, de courant philosophique.
L'ambiance des caves du Tabou et les relations houleuses avec le voisinage sont bien décrits, et j'ai un coup de coeur pour le personnage du Major, un ami de Boris Vian qui a réellement existé, que j'imaginais exactement comme dans ce roman, farfelu, surréaliste, cultivé, libertaire, insupportable...
Un seul bémol à propos de la fin, un dénouement très simple, trop?... Enfin, simple, mais je n'avais pas trouvé!
Merci une nouvelle fois à Babelio pour les Masses critiques, je découvre grâce à vous les éditions Parigramme, ainsi que Gilles Schlesser, l'auteur, qui semble aimer mettre en scène des écrivains et des artistes dans ses polars (les Surréalistes dans La mort n'a pas d'amis, éditions Parigramme également).
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