AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de jlvlivres


Arno Schmidt se lance dans la littérature expérimentale. Tout d'abord avec les trois essais « Calculs I », « Calculs II » et « Calculs III » publiés dans « Roses et Poireau ». On l'a en partie vu auparavant. Puis vient « On a marché sur la Lande »qui narre l'histoire de Karl et Hertha. Ceux ci passent une semaine en Saxe chez la tante de Karl, la Tante Heete dans le petit village rural de Giffendorf. Karl Richter est un contrôleur dans une usine et Hertha Theunet une dessinatrice sur textiles. Elle s'ennuie très vite dans ce village rural et Karl doit lui inventer une histoire. Il racontera les déboires de Charles Hampden, un libraire américain vivant dans une colonie post-nucléaire sur la lune. L'histoire prend place après la seconde guerre mondiale qui a laissé l'Est de l'Allemagne en ruines. Quelques Américains et Russes ont cependant été mis en sécurité sur la Lune.
le livre s'ouvre sur un incipit signé D. Martin Ochs, en fait anagramme de Arno Schmidt. Il y aura d'autres anagrammes, dont Chr. M. Stadion, par ailleurs qualifié de pédant. Cet incipit précise que quiconque verra une raison artistique d'avoir écrit un livre « à y voir une "oeuvre d'art", sera fusillé ». Voilà le lecteur averti. le livre est divisé en deux colonnes. Sur celle de gauche, on lit ce qui arrive réellement aux trois personnages. L'autre colonne, sur la droite raconte l'histoire que Karl invente pour Hertha. le dialecte de Tante Heete, typique de cette région de Saxe, laisse la place à des mots écrits phonétiquement « kekchose » signifie « quelque chose ». de plus des références constantes à James Joyce telles que « ton Jo=hisse » ou « ton Tchoyess » font appel à l'auteur irlandais. D'autres expressions, comme « Roh=Mann=Tick » remplace le Romantik en allemand.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}