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Critique de lecassin


Carlotta Berlumi… Qui connaît Carlotta Berlumi ; à part Eric-Emmanuel Schmitt ? Et Lucio Da ?
Personne bien sûr, même si ces deux personnages, sortis de l'imagination fertile de l'auteur, occupent une place importante dans le dernier opus d'Eric-Emmanuel Schmitt ; surtout Carlotta, la rivale de Maria Callas à la Scala de Milan.

Maria Callas… On ne présente pas Maria Callas. C'est avec elle, si ma mémoire ne me trahit pas, que j'ai pris contact avec l'opéra : Norma de Bellini. Pour moi, Norma, c'est Callas, et inversement.
Et l'Ave Maria de Schubert ? Aérien…

Inutile de dire que je n'avais que faire à l'époque de son incapacité (ignorée avant de lire cet excellent « La rivale ») à produire le contre ut si cher aux amateurs de chant lyrique… La chaleur de la voix me transportait alors ; et me transporte toujours.
Certes, les spécialistes pointent du doigt beaucoup d'imperfections dans cette voix ; imperfections que je suis bien incapable de détecter sans l'aide experte D' E.E. Schmitt qui nous retrace la carrière de Maria Callas de sa perte de poids spectaculaire à sa dernière apparition parisienne où elle abandonna Norma, après quatre représentations, à la fin du deuxième acte de la cinquième ; le 29 mai 1965.

Carlotta Berlumi, la fameuse rivale, une création D' E.E Schmitt, portrait en négatif de la diva Callas : chanteuse quasi parfaite avec « son contre-ut », elle, obèse et couperosée, grande mangeuse d'hommes et grande naïve. Tout ce que n'était pas Callas.
De là à imaginer que Carlotta porte la responsabilité de l'abandon de Callas dans Norma, il n'y a qu'un pas… que l'auteur n'hésite pas à franchir. Evidemment ! Où ce ne serait pas Eric-Emmanuel Schmitt.
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