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Critique de Ally
J'aime beaucoup l'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt et j'ai pratiquement lu toutes ses nouvelles. J'ai eu envie de me tourner vers ce livre "Ma vie avec Mozart" dont le genre me semble indéfinissable. S'agit-il d'un roman (épistolaire), d'une autofiction ?
Eric-Emmanuel Schmitt ne raconte pas vraiment sa vie ni celle de Mozart. Pour faire rapide, je dirais qu'il relie des pans de son existence à ceux du célèbre compositeur. le récit se fait sous forme de lettres adressées à Mozart, écrites sans régularité. Ainsi, l'auteur "oublie" le compositeur pendant dix ans avant de lui adresser une lettre.
Mais commençons par le début. L'auteur a quinze ans et l'envie d'en finir avec la vie lorsqu'il rencontre Mozart. Ses désirs de suicide disparaissent et laissent place à une frénésie de vivre. Au fil de cette correspondance sans retour, Schmitt vieillit mais les questions existentielles demeurent. Mozart, tel un père spirituel, l'accompagne et le guide.
Le livre se lit facilement. J'ai retrouvé le style d'écriture que j'apprécie tant dans ses nouvelles. Il y a beaucoup de finesse dans la description des sentiments, notamment lorsque l'auteur révèle son désir d'en finir à quinze ans. Nous apprenons sur Schmitt mais aussi sur Mozart sans jamais tomber dans la biographie indigeste. Au contraire, cela ouvre l'appétit de savoir puisque après la lecture de ce livre, je me suis renseignée sur l'auteur et le compositeur.
Eric-Emmanuel Schmitt ne raconte pas vraiment sa vie ni celle de Mozart. Pour faire rapide, je dirais qu'il relie des pans de son existence à ceux du célèbre compositeur. le récit se fait sous forme de lettres adressées à Mozart, écrites sans régularité. Ainsi, l'auteur "oublie" le compositeur pendant dix ans avant de lui adresser une lettre.
Mais commençons par le début. L'auteur a quinze ans et l'envie d'en finir avec la vie lorsqu'il rencontre Mozart. Ses désirs de suicide disparaissent et laissent place à une frénésie de vivre. Au fil de cette correspondance sans retour, Schmitt vieillit mais les questions existentielles demeurent. Mozart, tel un père spirituel, l'accompagne et le guide.
Le livre se lit facilement. J'ai retrouvé le style d'écriture que j'apprécie tant dans ses nouvelles. Il y a beaucoup de finesse dans la description des sentiments, notamment lorsque l'auteur révèle son désir d'en finir à quinze ans. Nous apprenons sur Schmitt mais aussi sur Mozart sans jamais tomber dans la biographie indigeste. Au contraire, cela ouvre l'appétit de savoir puisque après la lecture de ce livre, je me suis renseignée sur l'auteur et le compositeur.
