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Critique de lecassin


On pense toujours en savoir assez sur nos auteurs favoris, en tout cas c'est mon cas… Surtout quand il s'agit d'Eric-Emmanuel Schmitt qui , contrairement à un Le Clézio, n'est pas avare de communication.

Une balade, un vide grenier et : « Plus tard, je serai un enfant », une série d'entretiens avec la journaliste Catherine Lalanne, rédactrice en chef à l'hebdomadaire « Pèlerin ».
Je feuillette, je picore, tiens, des photos. C'est fou comme certaines me rappellent mézigue à la même époque. J'achète, je rentre. Fauteuil. Lecture d'une traite.

Il faut dire qu'E-.E Schmitt n'a pas la langue dans sa poche et que son talent de conteur fait merveille, ici, alors qu'il se raconte. « Plus tard, je serai un enfant ». Autant dire plus tard, je serai philosophe si l'on en croit Tournier qui disait (avec d'autres) que philosopher c'était avoir gardé intact la faculté de questionnement d'un enfant.

En huit courts chapitres, E-E. Schmitt nous narre son enfance lyonnaise, ses études, son goût pour les arts en général et la musique en particulier, pour le théâtre ensuite et enfin « l'écriture » au sens large.

Un petit bouquin truffé d'anecdotes autant que de réflexions sur la vie en communauté, le déterminisme social qui, ici, fonctionne à l'envers de celui de Bourdieu, la joie d'être optimiste, la religion … j'en passe …

Je me suis toujours demandé la raison du titre de sa première pièce de théâtre, « La nuit de Valognes », sortie en 1991, moi qui suis natif de cette petite commune de la Manche.
E-E Schmitt enseigna la philosophie au lycée Alexis de Tocqueville de Cherbourg alors qu'il écrivait ce texte ; et que le train qui l'amenait enseigner à Cherbourg ne manquait pas de s'arrêter à Valognes.

« Valognes, Valognes… deux minutes d'arrêt. »
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