Nouvelle puissante.
Schnitzler réussit sa musique au rythme staccato (en tout cas saccadé, je ne suis pas musicien). Des phrases courtes, qui s'enchaînent en sarabande, un monologue et des dialogues avec un jeu entre le caractère italique et normal, le tout dans un seul esprit, celui de
Mademoiselle Else... Musique qui me fait penser à une baignoire qu'on vide, l'eau tourne tourne et s'engloutit dans le trou, le néant, à la fois si lentement ou si rapidement... Ca fuit, ça fuite, une fugue tiens, peut-être aussi, pour rester musique.
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