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Critique de Bubu-le-bourguignon


François Schuiten et Benoit Peeters abordent dans ce tome 5 des "Cités Obscures", les progrès et leurs excès.
Tout débute avec un fleuriste qui va proposer bientôt à sa clientèle, des fleurs en plastique. Lui même croit fortement dans cette matière. Plus besoin d'arroser ou de soin pour les plantes. Il est pour le progrès et voit dans ce dernier, l'évolution incontournable de toute chose et de l'espèce humaine.
Dans le même temps, le maire de la ville de Brüsel veut transformer sa cité pour rivaliser avec celle de Pâhry. Il a des idées grandioses, mais pour cela, sa ville doit être radicalement bouleversé dans sa physionomie. du passé table rase, place à l'innovation.
Mais cette joie et l'envoler lyrique de ces changements vont se transformer en cauchemar pour la municipalité : les malversations, les coûts exhorbitants... font la part belle à l'inquiétude et au désastre.

L'album fait référence à la ville de Bruxelles et de ces nombreuses transformations depuis son passage en capitale vers 1830. En un peu plus d'un siècle, la ville subit des changements urbains importants, dû à l'augmentation de sa population et des évolutions technologiques (trains, moyens de locomotion urbains, ...) et économique.

Ce livre présente une belle leçon de notre monde moderne, de ces avantages, de ces inconvénients.
François Schuiten nous ravit avec ses dessins modernes et d'une imagination sensée.
A cela, le scénario ajoute une belle histoire d'amour entre notre fleuriste et une femme, un peu anarchiste envers le progrès. Un vrai pied de nez.
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