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Après un divorce difficile, la journaliste d'investigation Magdalena Hansson a emménagé dans sa ville natale. Au journal local ses articles portent sur les associations, un peintre, un atelier de céramiques,...
Mais dans une petite ville où il ne se passe pratiquement jamais rien, la disparition d'une adolescente, et la découverte dans la cave d'un chalet d'une très jeune femme nue tuée d'une balle, vont la pousser à mener une enquête parallèle à celle de la police.

Une enquête assez bien orchestrée même si au sein d'un même chapitre se mélange plusieurs points de vue avec la vie personnelle de la journaliste. Une manière de procéder qui fait un peu fouillis et déroute quelque peu le lecteur qui aurait préféré une alternance des chapitres consacré aux différents personnages.

Pas de grandes surprises dans ce roman comme on s'y attendait c'est la journaliste qui découvre les dessous de l'affaire. La police n'étant présente que pour faire du volume au roman.
On trouve toutefois négatif qu'un des policiers détruise des preuves sans que ce fait ne soit remonté à la hiérarchie par sa coéquipière.

Un roman qui aurait pu s'avérer plus intéressant avec une construction différente.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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La fille qui avait de la neige dans les cheveux. Un livre qui était dans ma PAL depuis à peu près quatre ans, voir plus. Un livre que j'avais déjà tenté de lire, puis reposer, avant de me dire, que là, il faudrait peut-être que je l'en sorte enfin, de ma PAL. Je l'avais acheté à cause de ce titre énigmatique, je l'avais acheté aussi parce que je lis beaucoup de romans policiers suédois, et que cela me fait une autrice de plus découverte.
Ce qui fait l'originalité première de ce polar est que l'héroïne, Magdalena dite Magda ou Maggie (pour les vraiment très intimes) est journaliste. Après son divorce, elle a pris son fils sous le bras et est retournée dans sa ville natale. Elle travaille donc pour le journal local, et tant pis si les articles qu'elle rédige ne sont pas vraiment sur des sujets très folichons – une exposition de peinture, par exemple. Ayant très bien su gérer son argent, elle a pu s'acheter une maison – et tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde. Son ex-mari, déjà remarié, futur père d'un second enfant, n'a pas très bien pris l'éloignement de son ex-femme, lui qui aurait voulu s'impliquer davantage dans la vie de leur fils, qui aurait même voulu la garde alternée – ce qui est impossible vu la distance.
Etre journaliste, c'est risqué, même si la police ne démérite (presque) pas dans cet ouvrage. Elle est simplement débordée, entre les vols, dont on parle peu mais sur lesquels il faut bien enquêter, la disparition d'une jeune fille de seize ans et le meurtre d'une autre toute jeune fille, retrouvée nue dans une cave. Qui est-elle ? Et qu'est devenue Hedda ?
La famille, ou plutôt les familles sont au coeur de ce roman, ainsi que l'égalité homme/femme. Christian, commissaire adjoint, et ami d'enfance de Madgalena, est célibataire ; il admet lui même rêver sa vie sentimentale plutôt que de la vivre. Ses parents ? Sa mère voit à quel point la vie de sa fille Tina et de son gendre est difficile, entre travail et enfants. Elle s'interroge aussi sur ce « besoin » d'égalité, elle qui pense (encore) que certaines tâches sont réservées aux femmes, et d'autres aux hommes. Petra, policière elle aussi, vit un partage des tâches presque théorique : son mari, depuis le début de cette enquête qui les nerfs de Petra à rude épreuve, est celui qui accomplit le plus de tâches ménagères, au point que c'est lui qui craque. de plus, leur fille Nellie se comporte d'étrange façon, ce qui est trop pour Petra. Quant elle saura pourquoi, eh bien, c'est elle qui sera soulagée, et c'est son mari qui aura plus de mal à l'être. Il est facile d'être ouvert d'esprit tant que l'on n'est pas concerné par le sujet.
S'il en est d'autres qui ne trouveront jamais l'apaisement, ce sont les parents d'Hedda. Si son père craignait au départ que l'on s'aperçoive qu'ils ne formaient pas la famille modèle qu'ils paraissaient être, il doit surtout se rendre compte qu'il ne savait rien de sa fille, qu'il ne s'était aperçu de rien – et que celle-ci en avait souffert.
Combien de famille semble seulement heureuse ? Petra, Madga, le diront : connaissons-nous vraiment ceux qui nous entourent ? Soupçonnons-nous véritablement les horreurs qui peuvent être commises tout prêt de nous ? Et au nom de quoi ? Magda se met en danger pour son métier, mais elle veille à protéger son fils de son mieux : prévenir la police est toujours LA bonne solution.
La fille qui avait de la neige dans les cheveux, un polar plus prenant que je ne l'aurai cru.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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J'ai apprécié ce roman policier qui m'a fait passer un très bon moment. L'enquête est menée par une journaliste, Magda, venue se réfugier dans sa ville natale après un divorce douloureux, qui travaille pour le journal local, en couvrant des sujets aussi passionnants que la vente de beignets pour Mardi Gras ou la dernière exposition d'un peintre local, médiocre qui plus est. La disparition d'une jeune fille et la découverte du cadavre d'une autre font émerger de sa torpeur cette petite ville tranquille. Un autre personnage fort est celui de la policière Petra, dont la fille aînée a l'âge des victimes et qui se renferme de plus en plus: les sentiments maternels se juxtaposent au travail d'enquêtrice.
L'auteure est partie d'un fait divers concernant un réseau de prostitution dans la petite ville en question pour écrire son roman et a interviewé une de ses victimes: on retrouve ses propos en contre-point du récit où elle explique le mécanisme de la prostitution à l'échelle internationale.
Elle fait verbaliser le sentiment qui a parcouru la ville à ce moment-là à un de ses personnages : "On croit connaître les gens, et ils vous cachent de ces trucs..."
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A lire absolument surtout les fan de Camila Lackbeg, ce livre se trouve dans la même lignée que cette auteur, du suspens des rebondissement, une histoire d'amour...tout y est !
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L'héroïne, une journaliste quitte Stockholm suite à son divorce et retourne dans la ville où elle a passé son enfance pour devenir journaliste "chiens écrasés" jusqu'à la découverte de cadavres ... Un 1er roman plutôt bien écrit avec des personnages attachants le suspense est présent jusqu'au bout, et le fait qu'elle connaisse la plupart des habitants de la ville est plutôt intéressant dans cette histoire.
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On compare souvent Ninni Schulman à Camilla Lackberg. Et on a raison. Les deux auteures ont en commun la place importante qu'elles consacrent dans leurs romans à la vie familiale de leurs principaux personnages. Ce choix a de nombreuses conséquences. D'abord on développe de l'empathie envers ses protagonistes. Dans ‘La fille qui avait de la neige dans les cheveux', on est terriblement inquiet quand Nellie, la fille de Petra, inspectrice de police, ne donne pas de ses nouvelles pendant plusieurs jours. On souffre avec Magdalena, la journaliste, face aux difficultés de son après divorce, pour elle et son fils Nils. On s'interroge sur les relations entre Chris, le commissaire adjoint, et ses parents quand Chris découvre au hasard de l'enquête, des faits troublants sur son père. Cette forte présence de la vie privée enrichit le roman qui reste cependant avant tout un polar.

A Hagfors une jeune fille disparait, une autre est retrouvée morte. Dans cette petite ville tranquille du Varmland, c'est juste impensable. Et quand Petra et Chris se disent qu'il y a peut être un bordel en ville, tout le monde tombe des nues. L'enquête est passionnante, sans invraisemblance et sans sensationnel accrocheur. C'est d'ailleurs la deuxième conséquence du parti pris de la place importante donnée à la vie de famille: pour atteindre les 400 à 600 pages d'un polar, point n'est besoin alors de multiples cadavres, de nombreux personnages et de rebondissements en série. On reste dans la simplicité. On obtient une intrigue plus réaliste et plus facile à suivre. Je préfère ça.

Ninni Schulman a été journaliste. On ne s'étonne donc pas que son héroïne, Magdalena, soit elle aussi journaliste, nouvellement arrivée à Hagfors, la ville de son enfance. On sent le vécu de la journaliste avec ses relations en dents de scie avec la police, ses sujets ‘de province' pour remplir les pages du journal et ses difficultés pour avoir un scoop, ce qui demande du flair et une disponibilité de tous les instants. Difficile quand on a à s'occuper seule d'un jeune enfant. Mais Magdalena va prendre des risques pour obtenir des scoops. Espérons que ceux qui lui envoient des SMS menaçants ne mettent pas leur menace à exécution.

Beaucoup d'émotion vers la fin. C'est une dernière conséquence de ce choix de mise en avant de la vie privée des protagonistes. Je recommande vivement. Hélas il n'y a que deux romans de Ninni Schulman traduits en français sur les neuf qu'elle a écrit.
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Magdalena Hansson, journaliste qui vient de subir un divorce difficile, quitte Stockholm avec son fils pour changer de vie et retourne s'installer dans la petite ville du centre de la Suède d'où elle est originaire. Dans ce trou paumé où il ne se passe pas grand chose, surtout au milieu de l'hiver, elle a trouvé une place dans le journal local où elle a assez peu d'affaires à couvrir, jusqu'à ce qu'on trouve le corps inanimé d'une jeune fille dans la neige, qu'une adolescente disparaisse et qu'un réseau de prostitution moldave soit découvert. Elle se pique alors au jeu de l'enquête et de la recherche de scoop et se met à enquêter parallèlement à la police (certains flics étant des amis d'enfance). Et dans un petit village où tout le monde se connaît depuis longtemps, ça ne va pas sans révélations sordides.
C'est un polar scandinave assez classique et de bonne facture. On a souvent tendance à comparer systématiquement les femmes suédoises qui écrivent des polars à Camila Läckberg, qui est celle qui a le plus de succès dans le genre. Pour une fois, ce serait assez justifié : le personnage principal est une femme, ça se passe dans la province suédoise, le passé des personnages et du village compte énormément dans l'histoire, le style des deux auteures est même assez proche (du moins c'est l'impression qu'en donnent les traductions)... Je pense que si on aime Läckberg, on aimera forcément ce bouquin.
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Ce n'est plus un secret, ce genre de long titre énigmatique m'intrigue, surtout lorsqu'il est combiné à la promesse d'un polar... suédois qui plus est ! Pour accompagner l'automne et ses chutes de température, autant aller faire un petit tour du côté des polars nordiques.

Nous voilà donc plongés au coeur du comté de Värmland, en Suède, dans la petite commune d'Hagfors. Magdalena, une journaliste qui vient de subir un divorce difficile, retourne dans sa ville natale avec son jeune fils pour s'y installer. Elle n'a qu'une idée, prendre le large et partir le plus loin possible de son ex-mari. À Hagfors, elle connait tout le monde et tout le monde la connait. Elle redécouvre les lieux et personnes qui accompagnent ses souvenirs d'enfance. Et surtout, la voilà plongée en plein milieu d'une affaire bien mystérieuse : la disparition d'une jeune adolescente de seize ans. Elle qui pensait trouver la tranquillité retrouve bien vite ses réflexes de journaliste et entreprend de mener l'enquête, parallèlement à la police...

La fille qui avait de la neige dans les cheveux est un roman policier au style simple et à l'histoire bien construite. On suit tour à tour Magdalena notre protagoniste, Gunvor, Bengt, des membres du son voisinage et anciens amis, Petra et Christer, différents membres de la police, bref ! Tout le petit microcosme d'Hagfors soudain bousculé par la disparition d'Hedda, la nuit du Nouvel An. Les différents personnages ont tous le droit à plusieurs chapitres ce qui permet de finir par bien les connaître et par donner une place bien définie à chaque d'entre eux : ils servent tous l'histoire à leur manière, il n'y a aucun figurants.
Cependant, il arrive que cette abondance de personnages perde un peu le lecteur au début. Il faut assimiler un grand nombre d'informations dès le départ pour s'y retrouver et ce n'est pas toujours simple à retenir. Malgré tout, on s'y fait assez vite.

Le style simple de l'auteur permet à la lecture d'être agréable. Certaines conversations entre les personnages m'ont paru parfois un peu forcées, manquant de naturelles, mais c'est un détail sur lequel on passe rapidement.
Malgré un dénouement un peu rapide, l'intrigue est bien tissée, les derniers chapitres accélèrent le rythme de l'histoire et se lisent d'une traite. J'ai parfois eu un peu de mal à comprendre les décisions prises par certains personnages, que j'ai trouvé insensées, voire dangereuses, notamment au sein de la police, et qui m'ont semblé de simples prétextes à un peu d'intrigue. On passe vite l'éponge dessus, l'histoire se rattrapant bien sur la fin. Des petits moments de suspense plus aboutis que d'autres viennent également ponctuer l'histoire et sèment le doute dans l'esprit du lecteur. On a envie de voir comment les choses vont rentrer dans l'ordre et qui sera le fameux coupable.

Pas un coup de coeur, mais une lecture prenante et agréable qui me donne sans problème envie de lire un prochain roman de l'auteure suédoise.
Lien : http://desmotsenvrac.blogspo..
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