De livre en livre grandit en Norbert Paulini la conviction que les écrivains se réjouissaient d'avoir enfin trouvé en lui leur lecteur ...
« La plupart des lecteurs confondent dans un délire enfantin les livres et les œufs et croient qu’il faut toujours les consommer quand ils sont frais » .
« Les rayonnages de la librairie ne cessaient de se remplir, bien que ce Don Pedro appelait « : chiffre d’affaires » augmentait chaque trimestre.
Comme Norbert Paulini avait toute la journée des livres en main, il arrivait souvent qu’au soir il avait lu la moitié ou la totalité d’un livre dont le matin même le titre , parfois même l’auteur lui étaient encore inconnus .
C’était son orgueil de lecteur et de libraire d’ancien de ne pas être pris en défaut devant ses clients » .
« L’amour use de patience et de bonté, l’amour n’est pas envieux , l’amour ne se vante pas, il ne pense pas le mal, il ne se réjouit pas de l’injustice , mais il se réjouit de la vérité , l’amour supporte tout , croit tout, espère tout, endure tout , l’amour ne cesse jamais » .
La plupart des lecteurs confondent dans un délire enfantin les livres et les œufs et croient qu'il faut toujours les consommer quand ils sont frais. ( p 39 )
Est-ce encore un monde humain s'il n'y a plus de place pour tous les malvoyants et les timides qui préfèrent méditer sur le monde plutôt que le conquérir ? Où des gens comme nous peuvent-ils se réfugier ? p. 298-299
Norbert Paulini remarqua étonné comme il était agréable de s'immerger ligne après ligne dans un livre, comme s'il se frayait lui-même un chemin dans un monde inconnu, même s'il restait allongé. ( p 32 )