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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Venez vous plonger dans la prose poétique et horrifique de Emma Schütz ; ce premier roman, premier tome de la trilogie Sublimes, vous enlève -que dis-je, vous kidnappe ! dans son univers enchanteur, mystérieux et dangereux.

Le roman choral, à plusieurs points de vue de personnages, a cet effet immédiat que l'on se trouve toujours des chouchous dont on désire connaître le destin et qui nous pousse à lire encore et toujours un chapitre supplémentaire.
Les 800 pages du roman s'envolent dans un tourbillon de péripéties, avec un fil conducteur d'abord discret puis qui se fait plus net au fur et à mesure que l'intrigue se dévoile.

Une des forces du roman se repose sur des personnages d'une grande nuance, affichant forces, fiertés et faiblesses, et l'on se prend souvent à vouloir gronder les pages devant la frustration d'un pauvre choix de vie : et oui, les personnages n'ont pas autant de connaissances que nous et font avec ce qu'ils sont...
On soulignera aussi la variété des personnages dans leurs représentations.

L'écriture inclusive est brillamment intégrée au roman, ramenant au goût du jour des règles d'accord venues des siècles précédent le premier Dictionnaire de l'Académie, et qui font beaucoup de sens. Après un léger temps d'adaptation, passées quelques phrases on n'y fait même plus attention. Je vous laisse en profiter !

J'ajouterai enfin que le roman peut aborder des thèmes qui sont parfois difficiles voire horrifiques. L'autrice a ajouté un avertissement en début de roman, car il est nécessaire de se plonger dans la lecture en étant prévenu des violences graphiques, qu'elles soient physiques ou morales, que contiennent les pages.

Conclusion :
J'ai lu Sublimes en 15 heures environ, et m'y suis plongée avec délices et curiosité, happée par sa prose élégante, ses personnages travaillés et son scénario bien ficelé. On en redemande !
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Les plus :
- le world building incroyable.
- La plume de l'auteur, fluide, ensorcelante
- L'alternance des personnages

Les moins :
- Très complexe et une multitude de personnages
- Des passages qui font chuter l'intérêt du lecteur.

Mon avis :

Sublimes est un roman déroutant. Très dense avec pas moins de 777 pages, l'auteur a créé un univers atypique et unique. Il faut pourtant s'accrocher car le world building peut impressionner.

Tout commence comme un jeu meurtrier. Il sera question pour sept personnages de survivre dans une étrange citadelle face à une horde de gens cannibales. Serviteurs, courtisans, gens de la haute société, tous n'ont qu'un but : Trouver nos joueurs et en faire leur repas pour un mariage en grande pompe.

Cette première partie était intense et addictive. Je l'ai dévoré ! 196 pages où le seul but de nos héros sera de survivre. L'action est omniprésente, c'est assez violent et gore. Les personnages vont devoir se surpasser et mettre leur ego de côté dans cet endroit où la mort se cache dans chaque pièce, dans chaque couloir.

Et puis l'auteur propose un tout autre décor et nous emmène sur l'île Vaisseau. J'avoue avoir été moins séduite par cette partie-là où l'un des personnages va être sublimée. On y découvre qui sont ces gens cannibales, leur façon de vivre, leur quotidien. C'était intéressant, mais forcément moins palpitant que la première partie. Trahison, vengeance, tout y est. Nos personnages ne sont pas des gens gentils !

Et tandis que mon intérêt commençait à s'amoindrir, l'auteur nous repropose un jeu palpitant, à la hauteur de la première partie. Et là, j'étais de nouveau captivée !

J'ai détesté le personnage principal du roman. Imbu d'elle-même, orgueilleuse, j'aurais espéré que les événements la change, mais au contraire, chaque situation ne fait que renforcer son côté prétentieuse. Même sa rencontre avec Belladone ne va pas la changer.

C'est un roman qui demande à être réellement lu et non pas en diagonale, auquel cas vous passeriez à côté de beaucoup d'éléments et d'informations sur les personnages et leur but.

Ce fut donc une très bonne découverte, l'auteur a beaucoup de talent et propose une panoplie de personnages charismatiques, profonds et déroutants dans un univers qui va vous surprendre !
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La couverture a tout de suite capté mon attention et quand j'ai lu le résumé, j'étais très curieuse de découvrir ce roman. Et j'ai adoré ce premier tome qui promet une belle trilogie.

Nous suivons des académiciens qui se connaissent tous plus ou moins, ils sont sept à se retrouver dans un lieu inconnu, une étrange citadelle. Ils vont vite découvrir qu'ils sont les joueurs d'un jeu sadique. S'ils veulent vivre, ils doivent sortir de là sinon ils termineront en repas dans ce monde anthropophage. Et on va voir que quand il est question de survie certains sont prêts à tout.

On plonge directement dans le récit et on découvre presque tout en même temps que les personnages. Une première partie où la mort rôde à chaque pas. On ressent beaucoup de tension, de pression durant notre lecture. J'étais happé par l'enchaînement et même si le milieu n'a pas été ma partie favorite, la dernière partie est elle aussi captivante que la première. Complots, vengeance, trahison, épreuves, meurtres, beaucoup d'action et de rebondissements.

On a de nombreux protagonistes et on alterne entre eux mais je ne me suis pas sentie perdue. Je ne pourrais pas dire que je me suis attachée à eux ou à certains, il me manque encore quelque chose pour que ce soit le cas, peut-être dans le prochain tome. Les personnages sont déroutants, avec un charisme bien à eux, et parfois détestables. En tout cas, tout est bien ficelé !

L'univers est bien travaillé, bien imaginé, bien écrit. C'est un univers parfois sombre, macabre, mais riche en descriptions qui est prometteur, atypique et unique. C'est l'un des points forts de ce roman.

La plume est fluide. Je l'ai apprécié. On a de nombreuses descriptions qui nous transportent dans le récit. Attention aux trigger warnings qui sont notés au début du roman.

Je suis très curieuse de la suite, je dois l'avouer. J'ai apprécié lire ce premier tome déroutant et mystérieux, découvrir cet univers atypique. Alors, n'ayez pas peur du nombre de pages car ce premier tome vaut le détour !
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Quand je me suis plongé dans les pages de "Sublimes : La chimère" d'Emma Schütz, je ne m'attendais pas à être happé si rapidement par son univers sombre et fascinant. Dès les premières lignes, je me suis retrouvé aux côtés de sept camarades de l'Académie, égarés dans une prairie mystérieuse, loin de tout repère familier.

L'idée d'un jeu sadique orchestré par une cour de jeunes nobles anthropophages est à la fois troublante et captivante. L'auteure nous entraîne dans un tourbillon d'événements où la tension ne fait que croître, chaque rebondissement nous tenant en haleine.

Les protagonistes, bien que déroutants, possèdent chacun un charisme qui leur est propre, même s'ils restent parfois difficiles à cerner. Pourtant, cette complexité ajoute une dimension supplémentaire à l'histoire, renforçant son côté immersif.

L'univers imaginé par Emma Schütz est sans aucun doute l'un des points forts du roman. Les descriptions détaillées nous transportent dans un monde à la fois macabre et fascinant, où chaque recoin recèle son lot de mystères.

La plume fluide de l'auteure nous guide à travers ce récit complexe, nous immergeant dans chaque scène avec une intensité palpable. Les nombreux détails ajoutent à l'atmosphère immersive du roman, nous permettant de visualiser chaque lieu et chaque personnage avec une précision saisissante.

Malgré sa longueur imposante, le roman ne souffre pas de longueurs, même si j'ai trouvé la deuxième partie un peu plus laborieuse. Cependant, les rebondissements de la troisième partie ont largement compensé cette légère baisse de rythme, me laissant impatient de découvrir ce que le prochain tome nous réserve.

En conclusion, "Sublimes : La chimère" est un premier tome captivant qui promet une trilogie passionnante. Entre son univers riche et intrigant, ses personnages fascinants et son intrigue haletante, ce roman m'a emporté dans un voyage inoubliable, me laissant impatient de me plonger dans la suite des aventures de ces personnages tourmentés.
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Chronique Service Presse

Nous allons suivre sept camarades d'une académie qui se réveillent sur l'herbe argentée d'une prairie inconnue. En premiers lieux, ils pensent à une simulation auxquels, ils sont habitués, mais bien vite, ils changent d'avis.
Dans ce nouveau monde, ils ne sont que les proies d'une cour hédoniste, mais surtout anthropophages.

Nous sommes plongés dès les premières pages dans un monde rempli de détails qui nous laisse imaginer les lieux, les personnages à la perfection. Dans ce livre, pas de numéro de chapitre, mais plutôt des points de vue différents, ce qui nous laisse découvrir la personnalité de chacun, chose que j'ai beaucoup aimée. Vous allez aussi bien rencontrer les Palatins, son entourage, les domestiques, mais aussi une multitude d'autres individus tout aussi intéressant les uns que les autres, qui sont bien entendu liés par une parole, une action ou un lieu.

Je me suis beaucoup attaché à un personnage en particulier et je ne pouvais que faire défiler les pages pour savoir s'il allait rester en vie ou non, car attention, les meurtres s'enchaînent au détour d'un jeu, d'une traque, ou tout simplement de colère, d'envie ou de vengeances.

J'ai beaucoup aimé la plume plus que fluide, les détails sont tellement présents que plus d'une fois, j'ai eu l'impression de voir la scène devant moi. Les lieux sont d'une beauté à couper le souffle si un film en était inspiré.

J'ai hâte de retrouver les personnages encore vivants, dans un deuxième tome qui promet d'être révélateur sur certaines interrogations que l'on se pose.
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