Citations sur J'avais douze ans... (39)
A force de hurler, un soir, je n’avais plus de voix dans le silence. Il n’y avait plus que ce silence, j’étais le silence. Et j’ai voulu mourir un samedi soir, comme on va danser.
Chaque fois que tu verras un enfant, regarde-le bien, aime-le.
Aide-le s’il tend une main peureuse, donne-lui de l’amour comme on donne du pain. Sauve-le de sa misère morale, comme de la famine. Fais-le, tu peux le faire, puisque tu ne ressembles pas à ce salaud.
A force de hurler, un soir je n’avais plus de voix dans le silence. Il n’y avait plus que ce silence, j’étais le silence. Et j’ai voulu mourir un samedi soir, comme on va danser.
Je parle mal hein ? Je vous parle mal surtout. C’est pour que vous compreniez. Les gros mots et les insultes vous frappent de plein fouet. Tant mieux, c’est peut-être que vous écoutez enfin le silence des autres.
à cette seconde, je jure que le mot amour a disparu de ma vie.
Qu'est ce qu'il m'arrive ? Il est là dans son peignoir marron, debout devant mon lit, l'air bizarre, le regard dur, froid, comme si j'avais fait quelque chose de mal. J'ai rien fait de mal aujourd'hui. Pourquoi j'ai peur ? Je recule contre le mur, je m'y écrase, je tire le drap sur moi. Je devrais sûrement foutre le camp, me barrer, mais il y a le mur derrière moi et mon père devant.
Libérer l’âme du ressentiment est le premier pas vers la guérison.
"J'ai toujours eu peur des choses inconnues. Des inconnus. Et l'inconnu, en ce moment, c'est mon père !"