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Critique de Lullabyincolor


L'une des choses de que je recherche en lisant un livre, en particulier un essai, c'est d'être dérangée, chatouillée, dans mes habitudes de penser. J'aime les livres qui nous font remettre en question ce que l'on a jamais pensé à secouer par nous mêmes. Et Homo Domesticus de James C. Scott en est un bon exemple. Je connaissais son livre précédent Zomia mais il est toujours sur la liste de lecture.
J'ai donc commencé par celui-ci, (peut-être parce qu'il me semblait le plus dérangeant ?). Je m'attendais à apprendre beaucoup et je n'ai pas été déçue. Mes connaissances en matière de Préhistoire se limitaient à quelques souvenirs d'école, cela pourtant ne gêne en rien la compréhension du livre tant le propos est clair et accessible. En plus, de développer mes connaissances sur l'époque il a permis également de la mettre à jour avec les dernières découvertes archéologiques. En effet, l'auteur présente lui-même son ouvrage comme une somme des dernières recherches sur la Mésopotamie en particulier. Ce que l'on apprend ne donne qu'envie de creuser. Loin des clichés et du roman de la "naissance de la civilisation", nous découvrons que les premiers États n'avaient de stables ou de pérennes, que la sédentarité ne s'oppose pas au nomadisme, ni n'était définitive une bonne fois pour toute. La sédentarité a ses débuts n'avait rien d'un long fleuve tranquille, mais au contraire, était soumise aux maladies, à plus de travail, aux impôts et autres corvées. Bref, l'histoire humaine du monde tel que nous le vivons ne s'est pas faite comme une ligne droite irréversible comme nous l'avons trop souvent entendu. La thèse de l'auteur étant que la domestication des animaux et des végétaux a entrainé aussi une domestication des hommes.
Ce livre m'a donné envie de lire Zomia, que je pense placé en plus haut dans ma liste de lecture.

PS: il s'agit ici de ma 1ère critique, alors soyez indulgents, pardonnez mes maladresses.
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