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Critique de Marti94


C'est parce que j'ai moi aussi une tante Marguerite que j'ai souhaité lire la nouvelle de Walter Scott "Le miroir de la tante Marguerite". Comme elle est décédée il y a dix ans c'est une façon de me souvenir de cette tante, vieille dame aux bonnes manières que j'ai beaucoup aimé.
Cette nouvelle écossaise publiée dans les années 1820 est classée parfois dans les Chroniques de la Canongate qui sont des recueils de nouvelles datant de 1927 et 1928.
L'auteur des célèbres ivanhoé et Quentin Durward s'attaque au mystère avec ce texte qui évoque le surnaturel à travers le miroir.
L'introduction, très autobiographique, renvoie à des impressions d'enfance de l'auteur, tandis que les deux chapitres rapportent ce que lui a raconté sa tante Marguerite. Il précise que ses conversations avec sa tante ont rarement rapport au présent ou à l'avenir, car « le passé possède tout ce qu'ils regrettent ».
L'épouse de sir Philippe Forester, libertin écossais de la fin du 18ème siècle, va se rendre en secret chez un sorcier-médecin avec sa soeur pour tenter de savoir ce qu'est devenu son mari disparu. le miroir va lui révéler son infidélité dont les conséquences seront funestes pour la famille.
Ce qui fait l'intérêt de cette histoire courte, c'est la façon dont Walter Scott dramatise les événements autour de l'apparition surnaturelle dans le miroir de sir Philippe Forester.
J'ai une pensée émue pour ma tante Marguerite que je n'ai pas vu dans le miroir mais qui reste dans ma mémoire.


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