Pour le pire

Les liens du mariage sont impénétrables et protègent du monde extérieur.

Il y avait un océan de non-dits entre nous, mais ça ne faisait qu'ajouter du piment à notre relation ; j'aimais être son énigme, et il devenait la mienne aussi.
Je me rends compte à présent qu'il ne faisait que se protéger.

Quand on a une maîtresse, il y a certaines choses à faire pour réduire les risques d'être pris la main dans le sac ; la première - sans doute la règle cardinale - , c'est de ne pas se mettre avec quelqu'un qui a moins à perdre que soi ; il s'en suit que pour ne pas se tromper, il faut choisir quelqu'un qui est déjà dans une relation.

Après si longtemps, on finit par oublier celui ou celle qu'on était avant de devenir la moitié du couple.

Coucher avec ma maîtresse était la soupape qui permettait de faire tomber la pression entre ma femme et moi.
Dans un sens, on pourrait dire que j'ai fait ça pour elle. Pour nous. Pour notre mariage.

- « Il faut s’habiller pour le métier qu’on désire, non pour celui qu’on a ».
- Ah, si vous cherchez une place de gardien de chèvres sur l’île de Mypos, ne changez rien. (Dialogue entre Laurel et Hardy, les deux policiers)

"On veut croire qu'on a eu l'intuition de voir l'invisible, qu'on a vu la mer reculer sans bruit pour ensuite revenir, enfler et se fracasser avec une violence qui détruit tout sur son passage."

Tu parles d’une bonne journée ! On a les flics sur les talons, j’ai perdu mon emploi, nos économies ont apparemment disparu et mes réserves de médocs sont dangereusement basses. J’oscille entre l’incrédulité et la fureur noire.