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Critique de Chroniqueuse


Tout d'abord, je tiens à remercier Catherine Secq de m'avoir fait parvenir son livre au Liban.
Avec une couverture aussi attrayante et un synopsis des plus palpitants, on ne peut qu'avoir envie de découvrir ce qui se cache derrière cette intrigue.
Le format du livre est parfait et pratique pour l'emporter avec soi pour une lecture dans un jardin par exemple vu que l'histoire évoque l'écologie donc autant bien s'installer dans un environnement adéquat pour une belle harmonie.
195 pages qui nous plongent dans une histoire rocambolesque aussi déroutante qu'amusante.
Trouver le cadavre d'un homme (réputé comme le Dieu de l'amour un tombeur de femmes certifié !) empoisonné à l'amanite phalloïde dans une association qui cautionne pour un meilleur usage des plantes ne sera pas une mince affaire pour la commissaire Josiane Bombardier à l'aspect nonchalant et au langage familier laquelle pourtant au fil des pages se reflète une douce apparence d'une femme sensible, drôle. Ce personnage m'a beaucoup plu pour sa maitrise à gérer l'affaire sans provoquer trop de heurts, ses capacités à piéger le personnel avec subtilité, son sens de l'humour qui égaye le lecteur et le mène à poursuivre sa lecture avec avidité, mais aussi elle possède une certaine délicatesse avec son coéquipier Polo lequel se perçoit comme naïf pourtant doté d'un sens de l'observation et d'une analyse qui est à prendre en compte pour le déroulement de l'histoire.
Une enquête qui démarre et nous bombarde de personnages avec les présumés suspects et les présumés innocents et l'on se retrouve à participer avec la commissaire à tenter de dénouer un puzzle assez complexe par des témoignages qui dévoilent la haine et la mesquinerie qui règnent dans cet endroit.
On se retrouve à identifier des personnages aux attraits multiples allant du grincheux au coincé virant sur la bourgeoise ou l'épeurée… des personnalités aux visages masqués, mais l'on décèle par un langage du corps bien explicite et la tonalité du dialogue des mensonges, honte, colère, indifférence... Je dois dire que l'ambiance est douteuse et transmet au lecteur un ressenti troublant par tant de hargne.
Ce livre n'est pas une simple enquête policière et l'affaire est close, non. Catherine Secq nous parle avec une plume percutante de la vie fructueuse et invalidante des policiers en ressortant leurs émois et on voit bien que malgré leur aspect de gros dur ils sont ancrés quotidiennement dans la peur et l'incertitude de se retrouver un jour à mille lieux sous terre... Sans compter, un autre aspect que j'ai trouvée essentiel que l'auteure ait mis aussi en évidence est que leur vie amoureuse est mise au grenier.
D'autre part, les conditions de travail des salariés et des bénévoles avec tout ce qui implique comme sacrifices, humiliations et j'en passe tant la liste est longue sont retranscrits pour nous amener peut-être à comprendre jusqu'où pourrait mener ce genre d'environnement glacial, et visiblement aucune solidarité, ni fraternité c'est chacun pour soi.
Et enfin, l'auteure nous fait part de son savoir sur l'horticulture qui est son univers que je partage totalement et je l'en remercie pour toutes ces informations supplémentaires très intéressantes ce qui me mène à vous dire l'utilité de découvrir ce livre.
Bravo à Catherine Secq de par son tour de plume a su garder le meilleur pour la fin. Un polar drôle avec un dénouement des plus surprenant !
Alors que les aventures de la commissaire Bombardier continuent !

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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