Sei Shonagon, une des plus grandes poétesses du Japon, égraine des images délicates en un inventaire à la
Prévert... rédigé il y a un peu plus de mille ans.
Au fil de ces petites listes et réflexions, on perçoit la sophistication exacerbée de la cour Heian, à l'heure où le Japon commence à se détacher de la pensée traditionnelle chinoise pour créer sa propre identité culturelle.
A lire en duo avec le dit de
Murasaki de
Liza Dalby, qui raconte de façon très accessible la vie d'une autre grande poétesse de cette époque et permet de mieux comprendre toute la portée de ces
Notes de chevet.
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