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Critique de Ziliz


Dans la famille de Stefan Zweig, à la fin du XIXe siècle, "être juif importait peu, ils se voulaient autrichiens avant tout". Lui et ses proches furent pourtant traqués, comme des millions d'autres, pour leur appartenance religieuse/ethnique. Cela s'appelait le nazisme, le nom varie selon les époques et les pays.

Après avoir quitté Vienne pour Londres en 1934, l'auteur et sa jeune épouse Lotte se sont exilés au Brésil en 1941. L'auteur y a passé ses derniers mois. Désespéré par les ravages du nazisme et le sort des siens restés en Europe, il a fini sa vie dépressif, brisé, malgré les efforts d'optimisme de sa femme et le soutien de ses amis exilés, intellectuels de la Mitteleuropa.

Cet album, intéressant et émouvant, est adapté de la biographie éponyme de Laurent Seksik qui retrace les derniers mois de la vie d'un grand 'humaniste pacifiste'. le texte et le graphisme (les regards notamment) expriment particulièrement bien la détresse et l'épuisement de Zweig.

Si vous n'avez pas lu d'ouvrages de Stefan Zweig avant d'ouvrir cette BD, l'album présentera certainement moins d'intérêt. Mais il aura le mérite, sans doute, de vous donner envie de connaître l'oeuvre très riche de ce brillant auteur, sa finesse d'écriture et l'acuité de ses portraits.
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