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Critique de alittlematterwhatever


Après le succès de L'invention d'Hugo Cabret, les éditions Bayard nous proposent de découvrir un autre chef-d'oeuvre de Brian Selznick : Black out.

1977. Alors qu'il vient de perdre sa mère, Ben est recueilli par son oncle et sa tante. En fouillant les affaires de sa mère, il trouve un livre et sur la première page de celui-ci, se trouve un étrange message « Pour Danny ». Et Si Danny était ce père qu'il ne connaissait pas ?

1927. Rose est une petite fille sourde, surprotégée par son père. En secret, elle rêve de liberté, jusqu'au jour où elle décide de partir de chez elle.
Deux personnages, deux époques différentes et pourtant le destin de Rose et de Ben semble lié.

Brian Selznick m'avait déjà conquise avec L'invention d'Hugo Cabret, je savais qu'il en serait de même avec Black out. Comme dans son premier roman, texte et image se mêlent pour donner à l'histoire une dimension cinématographique. Cependant contrairement à L'invention d'Hugo Cabret nous avons deux points de vue : Brian Selznick qualifie lui-même ses romans de "roman en mots et en images". Dans Black out, les mots et les images s'altèrnent en fonction des héros : les mots sont pour Ben et les images pour Rose, avant que les deux finissent par se mêler.
Je craignais de ne pas vraiment suivre l'histoire dessinée mais les illustrations sont tellement bien faites que l'on devine facilement les mouvements. Brian Selznick arrive à insuffler de la vie à ses images. La partie illustrée donne un charme considérable au roman, qui se démarque des livres qui peuvent sortir aujourd'hui. Concernant l'histoire racontée avec des mots, l'auteur nous montre, une fois de plus, toute la poésie dont il est capable.
Ben m'a beaucoup fait penser à Hugo Cabret : un jeune orphelin, seul, qui cherche à résoudre un mystère concernant son passé. Mais la comparaison s'arrête là. le décor est différent puisqu'ici l'action se déroule à New York, et surtout, Brian Selznick a su se renouveler tout en gardant le principe du livre mi-imagé, mi-raconté.
Pour conclure, je dirais que Black out est un véritable conte, à dévorer en un soir, à la lumière d'une lampe de poche.


Lien : http://alittlematterwhatever..
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