AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Bernadette a disparu (24)

Seattle. Je n’ai jamais vu ville pareillement envahie par les jeunes qui zonent, les drogués et autres clochards. Le marché de Pike Place : ils sont partout. Le Pionneer Square : ça grouille. La principale boutique Nordstrom : il faut les enjamber pour entrer.
Commenter  J’apprécie          00
Seattle est la seul ville où, quand on marche dans la merde, on prie pour que ce soit de la merde de chien.
Commenter  J’apprécie          00
Là, l’aiguille sortait de la zone dangereuse pour entrer dans des territoires non cartographiés où jamais aucun rageur heureux n’avait osé s’aventurer.
Commenter  J’apprécie          00
Je crois que vous me confondez avec quelqu’un qui souhaiterait vous connaître. 
Commenter  J’apprécie          00
Puisque nous évoquons le sujet, laissez-moi vous raconter l'histoire de la première et dernière fois où Bee a déclaré qu'elle s'ennuyait. Nous étions en voiture, et nous l'emmenions avec une de ses camarades à un anniversaire, elles étaient encore en maternelle. Nous roulions au ralenti. Grace a dit:
"Je m'ennuie.
- Oui moi aussi, l'a imitée Bee, je m'ennuie."
Bernadette s'est arrêtée sur le bas côté, elle a détachée sa ceinture et s'est tournée vers les filles.
"Très bien. Vous vous ennuyez? Je vais vous révéler un petit secret de l'existence. Vous trouvez ce moment ennuyeux? Et bien ça va être de pire en pire. Plus tôt vous apprendrez que c'est à vous de rendre votre vie intéressante, mieux vous vous porterez.
- D'accord a répondu Bee."
Grace a fondu en larmes et elle n'est plus jamais revenue chez nous. Quant à Bee, ce fut le première et la dernière fois qu'elle déclara s'ennuyer"
Commenter  J’apprécie          10
Bee, ma chérie, tu es une enfant de la terre, des Etas-Unis, de l'Etat de Washington et de Seattle. Ces gosses pourris-gâtés de la côte Esr sont d'une autre espèce, ils foncent à une allure effrénée vers le néant. Tes amis de Seattle sont d'une gentillesse toute canadienne. Aucun n'a de téléphine portable, les filles portent des sweats à capuche, de grandes culottes en coton, elles se baladent avec les cheveux emmêlés, leur grand sourire et leur sac à dos customisé. Sais-tu à quel point tu es absolument exotique du fait que tu n'as pas été contaminée ni par la mode ni par la culture pop ? Il y a un mois, j'ai parlé de Ben Stiller, et tu te souviens de ce que tu m'as répondu ? "C'est qui ?" J'étais raide dingue de toi. p.368
Commenter  J’apprécie          30
- Je crois que ce que je préfère en Antarctique, c'est regarder au loin, en fait.
- Et tu sais pourquoi ? Quand tes yeux fixent l'horizon sans bouger pendant une longue période, ton cerveau sécrète des endorphines. C'est comme le bien-être qu'on ressent quand on court. De nos jours, on passe nos vies à scruter des écrans situés à trente centimètres devant nous. Ça fait un changement agréable. p.333
Commenter  J’apprécie          10
"...le cerveau procède selon un mécanisme de décompte. [...]
Tu sais pourquoi le cerveau fait ça ?
Question de survie. Il faut être prêt pour affronter les expériences nouvelles car elles sont souvent synonymes de danger. Si tu vis dans une jungle pleine de fleurs parfumées, il ne faut pas que tu passes ton temps à te délecter de leur odeur, sinon tu risques de ne pas sentir celle d'un prédateur. Voilà pourquoi ton cerveau suit un mécanisme de décompte. C'est littéralement une question de survie." p.328-329
Commenter  J’apprécie          10
La genèse de ce malheur remonte à la maternelle. L'école où Bee est inscrite est très à cheval sur l'implication des parents d'élèves. Ils cherchent tout le temps à te faire participer à des activités. Ce que je n'ai jamais fait bien sûr, pour leur propre bien comme pour le mien. p.158
Commenter  J’apprécie          10
Me disputer avec les autres me donne des palpitations. Eviter les disputes avec les autres me donne des palpitations. Même dormir me donne des palpitations! Je suis dans mon lit et ça se met à cogner tout seul, comme un envahisseur ennemi. C'est une horrible masse sombre, comme le Monolithe de 2001, autosuffisante mais totalement impénétrable, qui entre dans mon corps et déclenche une montée d'adrénaline. Tel un trou noir, elle aspire toutes les pensées bénignes qui peuvent me traverser l'esprit pour les marquer du sceau de la panique. Ainsi par exemple, dans la journée, peut-être ai-je songé : "Tiens, je devrais mettre davantage de fruits dans la gamelle de Bee pour le déjeuner." La nuit arrive avec le Monolithe, et ça devient : "IL FAUT ABSOLUMENT QUE JE METTE PLUS DE FRUITS DANS LA GAMELLE DE BEE!!!". Je sens l'irrationnel, l'angoisse grignoter mon stock d'énergie, me la pomper comme si j'étais une voiture de course sur pile bloquée dans l'angle d'un mur. Or, c'est l'énergie dont j'aurai besoin pour passer la journée du lendemain. Mais je reste là, immobile, à la regarder de consumer, et elle s'envole en emportant tout espoir de journée productive. p.158
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (408) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Compléter les titres

    Orgueil et ..., de Jane Austen ?

    Modestie
    Vantardise
    Innocence
    Préjugé

    10 questions
    20248 lecteurs ont répondu
    Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

    {* *}