Avec "
Jonathan Weakshield",
Antoine Senanque frappe un grand coup. Dans la veine cinématographique de "Gangs of New York", les images des bas-fonds interlopes de Londres dans les années 1890 défilent sans que l'on puisse y retenir son souffle. Il faut dire que l'air est ici particulièrement vicié et que les cadavres semblent tomber en putréfaction avant qu'ils aient même touché le fond (de la Tamise). Cela n'étonnera personne que l'on croisse
Oscar Wilde au détour d'une ruelle, à moins que ce ne soient dans les geôles bien remplies de la prison de Wandsworth. Nulle doute aussi que Jack l'éventreur ait connu Jonathan et son écureuil. Qu'il s'en soit approché à moins d'une coudée, l'histoire ne le dit pas.
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