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Critique de Bouvy


Yû et ses amis veulent devenir professionnels dans le milieu du show-business mais pour ce faire, ils doivent se créer une notoriété. le groupe décide donc de participer à un concours qui met en avant des groupes débutants et qui s'avère être un bon tremplin pour une carrière pro dans la musique. C'est alors que Yû se rend compte en rencontrant d'autres groupes et de potentiels producteurs que la sincérité musicale et poétique n'est pas spécialement au rendez-vous du business. Il faut surtout être vendeur et commercial. C'est alors que Koyuki vient annoncer à Yû la fin de sa jeune carrière de chanteuse et lui fait croire qu'au final, ses chansons n'étaient que du baratin. Yû ne semble pas déstabilisé et tente que son groupe reste sur les rails de la sensibilité. Il doit tenter de composer et cherche le chemin de l'inspiration. C'est alors qu'il fait la connaissance d'une chanteuse d'un autre groupe de rock. La fille à l'air sympathique et se nomme… Fûka Aoi ! Ce qui trouble profondément le jeune homme de rencontrer une fille qui porte le même prénom que son amour défunt. Yû va retrouver la jeune chanteuse car leur groupe de rock va s'affronter au concours de « Electric Rebellion ». Là se trouve un célèbre producteur qui semble avoir déjà désigné le vainqueur alors que le concours n'a pas encore commencé mais Yû et ses amis n'ont pas l'intention d'abandonner la compétition et vont tenter de tout mettre en oeuvre pour marquer le public et gagner de façon régulière…
Il semblerait que le groupe ait finalement fait le deuil de Fûka. Il tente de devenir célèbre mais la route vers le professionnalisme est longue et parsemée d'embûche. Dans ce milieu, beaucoup d'appelés et peu d'élus. le monde de la musique serait-il superficiel. L'important semble être de savoir se vendre, pas forcément d'avoir un réel talent, de bons textes et être sincère. Ça nous renvoie un peu à l'image d‘Épinal que nous avons, nous, profane à ce monde particulier. Ça peut paraître cliché pour le lecteur mais en même temps, ça nourrit l'intrigue qui s'étoffe un peu. Pour l'avenir, ce volume nous prépare aussi à la suite. Est-ce que le groupe aura la capacité de percer, est-ce que le héros, Yû, gentil et naïf sera capable d'affronter le milieu impitoyable du show-business, est-ce qu'il ne va pas reporter son chagrin sur la nouvelle Fûka juste parce qu'elle porte le même prénom que feue son amie ? Nous sommes donc face à un suspens pour la suite qui s'annonce intéressante et qui donne l'envie de poursuivre cette série qui frise parfois le « un peu trop de bons sentiments ». L'auteur doit faire attention à ne pas tomber dans le mièvre et se doit de garder le bon équilibre entre le trop gentil au risque de friser l'écoeurement. J'espère qu'il évitera ce piège car je trouve que ce manga, depuis le début, est très bon tant sur le plan du scénario que côté dessin ou l'auteur nous gratifie de beaux personnages, expressifs mais aussi de beaux paysages urbains. La suite en mars où nous retrouverons nos héros en plein concours. Encore une fois, lu sur Kindle avec une très belle numérisation.
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