Je referme
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre et encore une fois, comme avec
le sel de nos larmes, je suis touchée par ce roman poignant mais aussi très dur.
Dans ce premier roman,
Ruta Sepetys prend pour sujet la déportation d'innombrables habitants de Lettonie, d'Estonie ou de Lituanie, comme le sont nos personnages, jugés "antisoviétiques", dans des camps de travail où les conditions de (sur)vie sont plus que terribles.
Nous découvrons donc Lina, 15 ans, son petit frère Jonas et leur mère Elena, un jour de juin 1941, arrachés en hâte à leur foyer pour débuter un voyage dont ils ne savent pas où il va les mener. Les personnages sont très bien peints par l'auteur, et malgré les épreuves difficiles qu'ils traversent, il y a toujours ce désir d'entraide, cette volonté de garder espoir, de s'accrocher à la vie.
C'est un pan de l'histoire qui n'est pas des plus connus, et que j'ai apprécié découvrir sous la plume de
Ruta Sepetys. Un roman que je garderai en mémoire.
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