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Critique de nanouche


En Equateur, dans le petit village de El Idilio dans la forêt amazonienne, vit Antonio José Bolivar Proaño. Veuf avant trente ans celui-ci a longtemps vécu chez les Indiens Shuars qui lui ont appris la connaissance de la forêt, de ses dangers et de ses ressources. Devenu vieux "Antonio José Bolivar essayait de mettre des limites à l'action des colons qui détruisaient la forêt pour édifier cette oeuvre maîtresse de l'homme civilisé : le désert". Il s'est aussi découvert sur le tard une passion pour les romans d'amour qui font pleurer et qui se terminent bien. Quand une femelle ocelot, rendue furieuse parce qu'un chasseur a tué ses petits, commence à dévorer des habitants du secteur Antonio José Bolivar est désigné comme volontaire par le maire d'El Idilio pour mettre fin à la nuisance.





Voici un court roman très plaisant à lire où l'auteur, qui a lui-même vécu sept mois chez les Shuars, ridiculise l'arrogante prétention de certains Blancs. Si la forme est souvent amusante, le fond est grave : c'est la destruction d'un milieu et la mise en danger de ses habitants et de leur culture. le roman est paru en 1988, on sait que les choses ne se sont pas arrangées depuis.





Le neveu d'Amérique. Il s'agit, mises bout à bout, de notes plus ou moins autobiographiques, écrites à des moments différents. J'écris plus ou moins autobiographiques parce que le cadre est celui de la vie de Luis Sepúlveda mais qu'il me semble qu'il a brodé dessus. Il y est question de son engagement dans les jeunesses communistes, de sa détention pendant la dictature au Chili, du "retour" dans le village d'Espagne dont était originaire son grand-père et surtout de ses voyages en Amérique du sud. J'aime beaucoup l'écriture. Je trouve qu'il y a un vrai talent d'invention et que les paysages sont bien décrits : Luis Sepúlveda raconte bien les histoires. Ici aussi il y a de la satire, la cible étant la dictature. Je me régale à la lecture. Un petit bémol ? Je ne peux m'empêcher de remarquer que les femmes sont quasi-absentes, réduites dans la plupart des cas à deux rôles : la pute ou la bigote.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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