Citations sur La petite bédéthèque des savoirs, tome 3 : Les requins (16)
La meilleure façon de définir un requin d'une manière concrète est de le comparer à un poisson ordinaire.
Malgré leur popularité légendaire, les requins ne sont un véritable objet d'étude que depuis une vingtaine d'années. On s'y intéresse pour plusieurs raisons. Connaître les requins nous permet de comprendre notre propre origine, car leur groupe, les chondrichtyens, est à la base de l'évolution des vertébrés. L'inventaire systématique n'est pas terminé. 16% des espèces actuelles ont été découvertes au cours des 15 dernières années.
On peut affirmer que la plupart des rencontres Hommes/Requins se terminent mal... pour les requins !
Les requins ne mâchent pas leurs proies, ils les avalent.
Une fois qu’ils ont l’estomac plein, ils peuvent jeûner plusieurs jours, voire plusieurs semaines .
Les mâchoires sont les armes de capture, le travail de digestion est fait dans l’estomac. Celle-ci est rapide, mais dépend de la température ambiante : une journée dans les eaux chaudes tropicales et 3 à 6 jours dans les eaux tempérées.
Une longévité « moyenne » de 20 à 30 ans est admise, mais des longévités bien supérieures ont été évaluées : le squale-chagrin pourrait ainsi vivre près de 70 ans.
Le Grand requin blanc pourrait être centenaire...
...et le record serait détenu par le requin du Groenland dont le taux de croissance est très faible, environ 1cm par an, ce qui, compte tenu de sa taille maximale connue, donnerait un âge de 200 ans pour les plus vieux individus.
...les requins seraient responsables d’à peine une dizaine de décès d’usagers de la mer par an, tandis que ces mêmes statistiques imputent aux chiens près de 25 000 agressions mortelles.
Curieusement, cette dangerosité manifeste des chiens n’a pas encore écorné le moins du monde leur solide réputation du meilleur ami de l’homme.