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Critique de patlam


Thierry Serfaty reprend le fil du récit là où il s'était arrêté avec Peur, selon la même structure et dans le même style. Si le grand Maître à disparu, contre toute attente, ses disciples sont toujours présents et actifs. Il apparaît bien vite que peut-être que le véritable Maître se dissimulait dans l'ombre et qu'au-delà de la peur, ce sont toutes les émotions humaines pernicieuses qui font l'objet des expériences mortifères de cet esprit pervers. Cependant, dans ce second volet, l'intrigue manque de profondeur, de rythme et le suspense est clairement insuffisant pour pouvoir susciter un réel intérêt. L'auteur s'est visiblement concentré, au détriment de l'enquête policière, sur la psychologie des personnages, détaillant davantage leur intimité, leur passé, leurs sentiments mais, alors que dans Peur on était déjà à la limite, avec encore plus d'excès, d'absurde et de clichés caricaturaux. le rôle accordé, en particulier, aux personnages féminin est assez navrant et à la limite du parodique. Beaucoup de détails inutiles, des comportements souvent inappropriés voire agaçants, de fait, le propos devient monotone, tortueux, sans grand rapport ni cohérence avec le fond et l'intrigue policière. On a du mal à appréhender la finalité de ce combat improductif et fatal, d'autant que le profil des acteurs et plutôt improbable. le personnel de l'institut comme les enquêteurs affichent une telle complaisance ainsi qu'une forme d'inconscience et de stupidité ahurissante face aux évènements que l'on n'y croit pas une seule seconde. le final dénué de la moindre inspiration se révèle sans surprise, aussi simpliste qu'ordinaire et laisse la question du dessein fondamental poursuivi par le professeur sans réponse explicite.
Avec Peur, Thierry Serfaty développait un sujet, qui malgré quelques faiblesses et improbabilités, restait original et passionnant dans sa substance. Cette suite peu significative et décevante dans sa forme tourne en rond et n'apporte rien de plus à l'aspect scientifique du thème ni à la dimension narrative de l'histoire.
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