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EAN : 9782749908038
390 pages
Michel Lafon (05/06/2008)
3.56/5   45 notes
Résumé :
Les victimes pleuvent de plus belle alors que vous pensiez avoir éliminé le meurtrier. Un disciple incontrôlable n'a qu'une obsession : vous faire payer au prix fort la disparition de son mentor. La petite fille à laquelle vous tenez plus que tout se trouve en danger de mort... et le pire reste à venir pour le jeune commissaire Érick Flamand et Laura, son épouse et coéquipière. Ces deux-là s'aiment mais ne se disent pas tout. Quoi qu'il en soit, ce couple détonant d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Agônia. Dernier titre publié du cycle de la Pyramide mentale.

Enchaîné de suite après Peur – normal, le cliffhanger était trop alléchant! – voici Erick Flamand plongé de nouveau dans le mystère de ses suicides liés aux phobies…

Seulement le grand Maître qui a tiré sa révérence dans le précédant roman avait ses successeurs et ses disciples et … peut-être que le grand Maître n'est pas mort en fait. Et peut-être qu'au-delà des peurs, ce sont toutes les émotions humaines parasites, ou considérées comme telles, qui sont visées par les expérimentations de ce savant fou, aux fins d'annihilation totale.

Peut-être, peut-être… Mais ce qui est certain, c'est que la fille de Laurent et Eva, Léa, est aux mains de ceux qu'Erick, Laura et Marina cherchent et poursuivent! Et ça, c'est une pression supplémentaire pour toute notre équipe d'enquêteurs!

Il faut les empêcher de nuire et de se servir de cobayes humains qui n'ont rien demandé à personne!

Etant donné que c'est la suite directe de Peur, le style et l'écriture sont sensiblement les mêmes et donc toujours aussi agréables!

La nouveauté est que la psychologie des personnages est plus fouillée. Nous entrons davantage dans l'intimité de ces personnages devenus familiers et l'empathie est donc plus grande! le docteur Pilon, ancien psy ayant suivi Erick dans son enfance, tient ici une place plus importante. Un personnage que j'ai trouvé très attachant et qui ajoute une dimension cérébrale à ce chaos de mort: C'est un pont entre la science et la police, mâtinée d'humour et de réflexion. C'est le professionnel qui ne se détache plus de l'affect: il ne voit plus mais il sent toujours…

Léa, la petite fille qui se retrouve au centre, malgré elle, du dénouement, nous interpelle par l'innocence et l'implacable logique de son ressenti. Elle reste fragile mais ô combien lucide des événements. Ce personnage force l'admiration par son détachement et sa sensibilité exprimée en dehors de toute norme.

L'intrigue est toujours dense et rythmée et l'atmosphère est quelque peu lourde car nous ne parlons plus d'adultes mais d'enfants et jeunes ados qui subissent le matraquage psychologique, le formatage à coups d'expériences hasardeuses.

La présence d'un ado tueur, au service d'une trop grande fougue, au détriment du calcul et de la réflexion de son maître, instille également une réflexion sur la dangerosité de l'éducation donnée ou de l'existence de la déviance innée. C'est un ado devenu incontrôlable par excès de pouvoir, par inconscience morale et par déni et déconnexion de toute réalité. Ce n'est pas sans rappeler quelques faits divers criminels dans lesquels de jeunes assassins croient détenir la vérité suprême et ne reculent devant aucun sacrifice gratuit. La jeunesse, dans Agônia, amplifie le sentiment, à la lecture, de peur et de perte de contrôle…

Le final est un peu convenu et attendu mais libérateur et apaisant après cette enquête tumultueuse. le repos du guerrier en somme.

J'ai adoré cette immersion dans la perversité humaine qui s'échine à vouloir contrer la nature au lieu de s'en accommoder et d'en faire un allié. Une intense réflexion sur ces émotions qui nous gouvernent parfois… souvent…

J'ai adoré ce "dernier combat" mais j'espère que ce n'est pas le dernier dernier!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Thierry Serfaty reprend le fil du récit là où il s'était arrêté avec Peur, selon la même structure et dans le même style. Si le grand Maître à disparu, contre toute attente, ses disciples sont toujours présents et actifs. Il apparaît bien vite que peut-être que le véritable Maître se dissimulait dans l'ombre et qu'au-delà de la peur, ce sont toutes les émotions humaines pernicieuses qui font l'objet des expériences mortifères de cet esprit pervers. Cependant, dans ce second volet, l'intrigue manque de profondeur, de rythme et le suspense est clairement insuffisant pour pouvoir susciter un réel intérêt. L'auteur s'est visiblement concentré, au détriment de l'enquête policière, sur la psychologie des personnages, détaillant davantage leur intimité, leur passé, leurs sentiments mais, alors que dans Peur on était déjà à la limite, avec encore plus d'excès, d'absurde et de clichés caricaturaux. le rôle accordé, en particulier, aux personnages féminin est assez navrant et à la limite du parodique. Beaucoup de détails inutiles, des comportements souvent inappropriés voire agaçants, de fait, le propos devient monotone, tortueux, sans grand rapport ni cohérence avec le fond et l'intrigue policière. On a du mal à appréhender la finalité de ce combat improductif et fatal, d'autant que le profil des acteurs et plutôt improbable. le personnel de l'institut comme les enquêteurs affichent une telle complaisance ainsi qu'une forme d'inconscience et de stupidité ahurissante face aux évènements que l'on n'y croit pas une seule seconde. le final dénué de la moindre inspiration se révèle sans surprise, aussi simpliste qu'ordinaire et laisse la question du dessein fondamental poursuivi par le professeur sans réponse explicite.
Avec Peur, Thierry Serfaty développait un sujet, qui malgré quelques faiblesses et improbabilités, restait original et passionnant dans sa substance. Cette suite peu significative et décevante dans sa forme tourne en rond et n'apporte rien de plus à l'aspect scientifique du thème ni à la dimension narrative de l'histoire.
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Avec Agônia, Thierry Serfaty ouvre le troisième et avant-dernier chapitre du cycle de la pyramide mentale.

La nuit interdite explorait notre sommeil, ses phases obscures, véritable pilier de nos personnalités. En refermant ce livre, il y a fort à parier que jamais, au grand jamais vous ne laisserez désormais un individu en blouse blanche poser quelques électrodes sur votre crâne pour y déceler d'éventuelles causes d'insomnie ou de déséquilibre. Vous garderez vos nuits blanches pour vous et rien que pour vous…
Avec Peur, vous n'aurez pas plus davantage le souhait de faire disparaître vos hantises, angoisses, craintes irraisonnées et quasi insoutenables. Qu'on tente de s'y attaquer et vous êtes un homme mort. Imaginez une brebis lécher la patte du loup qui bientôt s'abattra sur elle. Ménagez vos petites angoisses, elles peuvent un jour vous sauver la vie…
Agônia explore une autre face de la pyramide, tout aussi essentielle, nécessaire… C'est ce que découvrent, atterrés, le commissaire Flamand, Laura et Marina, à peine remis de leur précédente enquête. Non seulement le Maître ne semble pas mort comme ils le pensaient, mais la petite Léa, la fille de Laurent et Eva (cf La nuit interdite) se trouve peut-être entre ses griffes. Il va falloir faire vite, comprendre rapidement, ce qui leur passe par la tête à tous, ces suicidés trop volontaires pour ne pas être suspects, hautement suspects. Chacun semble traquer sa propre peur mais pas seulement…
(...) Suite sur Lily et ses livres
Lien : http://lily-et-ses-livres.bl..
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Le premier opus "Peur" était original, bien écrit, haletant... La suite est lourde, un peu invraisemblable, et je me suis vite lassée de cette histoire. Je vais la lire jusqu'au bout, espérant une bonne surprise mais je suis plutôt sceptique. le climat entourant les enfants héros de ce livre est malsain, met mal à l'aise, peut même être effrayant si vous avez des enfants ! Mais pas cette frayeur qui vous donne envie d'aller plus loin dans le livre, mais plutôt une frayeur vaguement écoeurante, qui donne plutôt envie de passer à autre chose. Quant à l'un des méchants, âgé de 15 ans, il n'a rien à envier au pire des serial killer, niveau perversité. Et les flics ? Surhumains, parfois caricaturaux (en tout cas pour l'épouse du commissaire), bref, peu crédibles....
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C'est la suite de "peur". Pour ceux qui l'ont lu, on savait de toutes façons qu'il y aurait une suite.

Il est mieux que "peur", davantage dans le thriller. Les personnages sont plus fluides et moins caricaturaux.

Mais ça commence à ronronner un peu tellement la trame est toujours la même.

Je ne le conseillerais pas à un amateur du genre. néanmoins, je lirai son prochain son prochain roman car l'homme me touche beaucoup par sa véracité.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
-Les mains ont la mémoire des livres, le saviez-vous, belle enfant? On ne prend pas deux livres de la même façon, pour la bonne raison qu’ils sont tous différents : leur poids, leur forme, la pliure, la reliure, tout concourt à les saisir puis les tenir autrement.
- Oui, reconnu Laura, je comprends ce que vous dites. Je lis chaque soir, au lit ; c’est pour moi le seul moment de répit. Et vous avez raison : chaque livre prend place à sa façon dans la main. Puis il y a le papier que l’on frôle et même l’odeur de la feuille imprimée, la tranche…
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Nous avons tant parlé de Combat, dit-il. Savez-vous quel mot les Grecs avaient choisi pour cela ? Agônia. C’est si juste, l’agonie, le dernier Combat, finalement celui qu’on mène contre l’usure et la mort. Le pire de tous.
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Calmez-vous et apprenez à respecter la réflexion des autres. Vous m'avez posé une question, souffrez que j'y réfléchisse à deux fois avant de vous répondre.
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A quoi bon vivre sans chercher? Viendra le temps où je me contenterai de ce que je sais; ça s'appelle la vieillesse. Ce jour-là, j'espère que je serai morte.
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Les souvenirs douloureux s'enracinent s'il n'y a rien pour les remplacer (…)
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