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Critique de pegase-shiatsu


J'avais vraiment très envi de lire Michel Serres, aillant beaucoup aimé sa série de documentaire sur L Histoire des Sciences, sur un ton très philosophique...
J'ai eu un peu peur, je l'avoue de le lire quand je me suis aperçue qu'il y avait un épais chapitre sur la Guerre... Et pourtant, même si quelques détails sont exagéré, oui, Michel Serres a vraiment une vision claire de la situation... J'y reviendrai...
Son livre commence par une Préface à la Nouvelle édition... Et on a envie de dire, laquelle??? Car oui, il y a au moins 3 éditions : 1990 (l'originale sans la préface) 2018 et 2020 ? On aimerai que les préfaces qui ne figurent pas dans l'Edition originale, soit daté... Mais à part cela rien à redire... Dès le début, Michel Serres a un discours compréhensible par tous... Et la préface est vraiment utile... Elle parle de politiques qui parlent d'écologies sans interroger les Ecologues (le livre de Ferry qui ne mentionne pas les biologistes dans son livre sur les 7 écologies en est un parfait exemple, et à lire le Pr Didier Raoult, on s'aperçoit qu'on n'écoute pas plus les médecins, il n'y en a pas un seul dans la commission gérant la crise!).
C'est que la division littéraires et scientifiques est grande, les uns ne comprenant pas les autres, parce que oui, la sélection sélectionne des spécialistes après une mauvaise éducation dans l''Education Nationale, et les rares personnes multi disciplinaires de talents ne sont écouté ni par les uns ni par les autres (Philippe Charlier, Michel Serres, Hubert Reeves.... Même pas par le Pr Didier Raoult, pourtant très bon chercheur, mais qui s'enferme dans sa spécialité... même s''il a la bonne démarche pour être ouvert, il est enfermé dans le monde médical, tout cela pour dire, que nombreux sont les exemples que Michel Serres ne cite pas, mais vont dans son sens.)
Après avoir parler de la séparation Science / Littérature qui nous divisent, il parle de non dialogue, amplifié par le brouillage sonore de la télévision... Comme le brouillage pendant la Seconde Guerre mondiale des Allemands empêchaient d'écouter radio Londres... On pourrait le sentir un brin antimilitariste, mais je ne l'affirmerai pas... Parce qu''il a raison... Nous faisons la guerre à la planète... et bien avant de lire son livre, je disais, cette guerre, je ne sais pas si la planète la perdra, ce qui est sûr c'est que nous allons la perdre...
De là il explique notre indécisions à régler tous les problèmes.... A travers la guerre,; que oui nous faisons économiquement, pas seulement avec des fusils, (voir les excès de défoliants et de Napalme au Vietnam, mais dans des buts plus économiques, l'histoire du scandale du Teflon, régler qu'en partie judiciairement( voir le Film Dark Water, et comment un agriculteur a tout perdu, y compris la vie!) il y a quelques années, et le film sur les pollutions de l'Eau : Erin Brockovich seule contre tous. Les moyens de télécommunications n'ont jamais servi autant à faire la guerre, y compris économique... Nous faisons une guerre économique aux Chinois, et c'est pareil, là aussi nous perdrons, et cela Michel Serres n'en parle pas, car le Chinois sait se reposer et préparer la lutte pour agir au bon moment, alors que nous nous ne savons pas...
Après nous avoir expliquer pourquoi nous n'y voyons pas clair, Michel Serres nous propose de réfléchir, de nous poser pour y voir plus clair, et d'agir efficacement aussi bien sur le long terme que le très inefficace cours terme... de revoir des notions fondamentales, de sciences, de droit pour agir finalement en étant de temps en temps en paix avec nous même, et donc les autres et la planète... Un livre que tout bon citoyen devrait lire... Et qui met les bases de la vraie réflexion... Sortons de l'ignorance où l'on nous a formaté...
Le livre part d'un constat, même athée nous devons nous aimer globalement en tant qu'humain (et pas seulement nos voisins ce qui conduit au gangstérisme et au racisme) , mais ce n'est que la première condition, le deuxième étant que nous devons, comme un bouddhiste, ou un St François d'Assise, peut importe notre Dieu, aimer le monde...
Et un autre constat, la science est né de la création de problème humain, (sur lesquels d'ailleurs elle ne doit pas créer d'effet négatifs prédictibles, ni de disputes de paternité, d'où elle est postérieure à la loi dans ces limites) et c'est la que le droit de la Nature pèche... car on a oublier de l'incorporer dans le droit, comme question de problème de survie humaine, comme par intérêt on n'a pas tenue compte des noirs dans un texte fondateur des Etats Unis, ou que le droit des femmes à été parfois biaisé alors qu'elle fait partie de l'unité Humanité, donc de l'Homme avec un grand H.
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