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Critique de 4C_QUINTIN


L'auteur d'Une caravane en hiver se prénomme Benoît Séverac. Il est né en 1966, est romancier et nouvelliste, il écrit pour les adultes et la jeunesse. Il est aussi professeur d'anglais dans une école vétérinaire.
Ce roman a été publié en 2018 et je ne connais pas d'autres oeuvres de cet écrivain. Ce texte est d'origine Française et n'est donc pas traduit. Je pense que cette oeuvre est un roman Jeunesse.
L'action se déroule à Toulouse. Les personnages principaux sont Arthur, ses parents, Mireille et Etienne, qui aident Adnan et sa mère Nooda.
Adnan et Nooda sont des réfugiés Syriens, qui vivent cachés. Au début du roman, Arthur fait la connaissance d'Adnan par hasard. Dans le besoin, ils se font aider financièrement par Arthur, qui vide son livret A. Les parents d'Arthur découvrent l'existence d'Adnan et Nooda lorsqu'ils s'aperçoivent que leur fils a vidé son compte à la banque. Au départ, Mireille et Etienne sont un peu hésitants, surtout Etienne, pour venir en aide à ces réfugiés clandestins mais finissent par s'attacher à eux. Ils permettent à Nooda de bénéficier des soins dont elle a besoin, en faisant appel à Christian. Christian, médecin et ami de Mireille et Etienne, est un autre personnage principal du roman.
Ce livre raconte une histoire d'amitié, d'entraide et de solidarité avec du suspens et beaucoup de rebondissements.
L'intrigue tient en haleine le lecteur, et la morale du livre est très belle : on peut s'entraider, vivre ensemble et s'aimer, malgré des cultures différentes.
Ce livre me fait d'abord penser à une caravane isolée au milieu de nulle part dans un champ avec un chemin de fer abandonné juste derrière. Cela représente pour moi le froid, la pauvreté, la misère et la survie.
Ce livre me fait ensuite penser à la rosée qui dépose sur le sol une fine couche d'eau tandis que les oiseaux qui chantent. Cela représente pour moi le renouveau, l'arrivée du printemps, le soleil qui revient après l'obscurité et les moments difficiles.
Je retiens un extrait de texte d'Arthur qui me touche car il nous amène à nous demander jusqu'où nous, nous irions par amitié :
« Je t'ai aidé!Je t'ai donné de l'argent, tout l'argent que j'avais ! Christian a soigné ta mère, mes parents vous ont recueillis, ma mère a même failli se fâcher avec mon père à cause de ça!
T'en aurais fait autant pour moi si ça avait été l'inverse?
Tu aidais beaucoup de gens toi, quand tu vivais tranquillement dans ta maison à Damas, avant tout ça? »
Ce roman est destiné à un public de tous âges, je pense que l'auteur a écrit ce texte pour faire comprendre que les migrants, les réfugiés, ne choisissent pas de quitter leurs pays, ils fuient pour survivre aux conflits, et qu'une fois arrivés en Europe, ils n'ont pas la vie plus facile. Ils continuent à survivre et essaient de se reconstruire malgré le déracinement.
Gabin T
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