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Critique de ay_guadalquivir


Dans la série Socrate le demi-chien, on retrouve le brillant tandem Sfar-Blain pour les aventures insolites du chien Socrate. Demi-chien en fait, car au même titre qu'Héraclès son maître est un demi-dieu puisque fils de Zeus, Socrate se qualifie de demi-chien puisque fils du chien de Zeus. Avec Sfar au scenario, on retrouve l'esprit - philosophique cette fois - du Chat du rabbin (qu'il écrit à la même époque). Un animal facétieux. Demi-chien, c'est aussi parce qu'il est un peu plus qu'un chien, et pas si loin de l'homme. Il parle, pense, cogite beaucoup. Tandis que son maître est brutal et taiseux. Dans ce premier album, Socrate semble troublé par la question du rapport à l'autre, dont il ressent qu'il n'est jamais loin d'une forme de domination. En tant que chien, il devrait savoir de quoi il parle, même si sans doute il ne veut pas admettre que son maître la traite comme un inférieur. Héraclès a besoin de moi, dit-il souvent. Mais dans le regard des femmes, dont son maître apprécie surtout le corps, il voit cette domination de l'homme, sans savoir l'extrapoler à sa propre situation. Et au-delà du rapport de force dominant-dominé, il sent pourtant poindre l'étrange question de l'amour, qu'il se propose d'explorer dans le deuxième tome, auprès d'Ulysse...
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