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3,75

sur 150 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La femme qui avait perdu son âme ou le lecteur qui avait perdu l'envie de terminer ce livre : "telle est la question." Alors oui je l'ai terminé parce que je n'aime pas critiquer (c'est le mot) un livre que je n'ai pas terminé. Mais pour résumer au mieux ce que j'ai ressenti rien de tel qu'une citation du livre lui-même :

" Il se réprimanda pour avoir essayé de comprendre ce foutoir haïtien aux strates multiples, où une couche en recouvrait une autre, elle-même empilée sur une autre, son inutilité et ses contradictions, la distribution des personnages complètement merdique, les coups montés qu'il aurait dû voir venir de loin, les intrigues qui se déroulaient sous ses yeux et dont il n'avait jamais remarqué qu'elles se rejoignaient pour former un leurre. "

En l'occurrence pour moi il suffit de remplacer "haïtien" par livre et vous aurez compris mon opinion pour l'essentiel. Mais je pourrais aussi reprendre à mon compte la suite des pensées du personnage que je viens de citer :

" Cette mission amorphe – une chose aux contours flous, et non pas une mission qui débordait de son cadre initial – lui avait faussé l'esprit et avait détraqué ses pensées, et il se retrouvait à gémir intérieurement sous l'effet de quelques véritables meurtrissures à l'âme. "

Je remplacerais juste "mission amorphe" par lecture amorphe, et "sous l'effet de quelques véritables meurtrissures à l'âme" par la désagréable sensation d'avoir perdu mon temps avec pour seule excuse la diatribe du téléspectateur Lambda surpris devant le générique de fin de «Koh Lanta» : "Oui mais je l'ai regardé (lu) jusqu'au bout pour être bien sûr que c'était vraiment nul."

Il ne faut tout de même pas exagérer, lire ce livre ne fait à priori aucun dégât sur l'âme et surtout ne présente aucun risque de la perdre. Il y a de très bon passages, simplement pour environ 800 pages sur les 869 que compte le livre, je n'ai absolument pas suivi les méandres alambiquées de l'esprit de l'auteur encore moins lorsqu'il nous embarque dans ses névroses de viol et d'inceste et ses fantasmes sexuels sans grand intérêt pour moi.

C'est malgré tout un livre bien écrit à condition d'aimer les phrases à rallonge qui se vident de leur substance avant le point final. Cependant ce roman trouvera certainement des lecteurs enthousiastes. La preuve ? Il a été finaliste du Pulitzer en 2014.
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Si elle perdu son âme, pour ma part, je dirais que j'ai perdu un peu de mon temps, et surtout ma patience…..
Cela commence comme un thriller ; la mort d'une femme sur une route d'Haïti…
Cela continue comme un long, très long, troooooooop long roman d'espionnage. Et nous voilà confronté 800pages durant aux multiples théâtres d'opérations où l'Amérique s'est fait le gendarme du monde.
C'est extrêmement confus. La première partie exige que l'on s'accroche franchement à la barre pour ne pas s'y perdre, ou du moins ne pas trop s'y perdre ; on ne sait jamais trop à quelle période se situer.
La seconde partie est carrément indigeste, et c'est au galop qu'il faut la traverser si l'on veut se donner une chance de persévérer.
Il faudra attendre 230 pages pour atteindre une vitesse de croisière ; certes ça n'est pas si calme que cela, mais au moins c'est digeste. Et là, l'on se dit que c'est gagné, et qu'on ira au bout de l'enfer……
Pas sûr ; sauf si l'on trouve le mode turbo et qu'on l'enclenche avant d'avoir jeté le bébé qui ,800pages oblige, finit par peser sérieusement sur les poignets.

Certes on reconnaitra à l'auteur le souffle et l'endurance pour tenir ainsi. On lui reconnaitra ses qualités d'écriture (et aussi celles du traducteur), et ce malgré des phrases longues et épuisante à la fin.
On admettra qu'il s'agit là d'un grand roman américain. Mais, mais, dire qu'il y a du plaisir à le lire : NON. Je n'ai pas percé le mystère de Jackie/Dottie/René ….et il m'est apparu brutalement la certitude ne plus vouloir en savoir davantage sur elle.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Certains ont lu un chef d'oeuvre et trouvé un équivalent à John le Carré. Après 800 pages il s'avère qu'on est loin du compte.

Au premier degré c'est "Zazie et son papa dans la CIA", au milieu de clichés sur la géopolitique des années 80-90, une longue intrigue nous promène de pays en pays partout où les USA ont cru bon d'intervenir.
Papa est un maître de la manipulation pour un pays de guerriers (sic) et comme son fils est mollasson, c'est sa fille qui continuera la dynastie des durs à cuire venus de Croatie.
Sa fille qu'il aime un peu trop, qu'il manipule aussi et qui perdra son âme à cause de lui.

Au deuxième degré peut être faut il lire une critique de l'Amérique sûre d'elle, inculte et maladroite et qui, au fond, ne fait que pervertir sa jeunesse en combats douteux.
Pour en être sûr il faut digérer ce long roman rempli de psychologie lourdingue, de scènes étirées à l'infini
et surtout un personnage central tellement peu crédible.
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