Dès que nous nous accordons le droit
de considérer le monde comme un organisme vivant,
il nous apparaît qu'une partie de nous
connaissait cette vérité de tout temps.
Nous sortons, en quelque sorte, de l'hiver
pour pénétrer dans un nouveau printemps.
Nous commençons à relier notre vie mentale
et nos expériences intuitives directes de la nature.
Nous participons à l'esprit des lieux et des temps sacrés.
Nous mesurons combien les sociétés traditionnelles
ont de choses à nous apprendre,
elles qui n'ont jamais perdu le contact
avec le monde vivant qui les entoure.
Nous renouons avec les traditions animistes de nos ancêtres.
Nous développons une compréhension plus riche de la nature humaine,
façonnée par la tradition et la mémoire collective,
liée à la terre et aux cieux, liée à toute forme de vie
et consciemment ouverte à la puissance créatrice
exprimée par l'évolution.
Nous renaissons dans un monde vivant.
Chaque plante et chaque animal participaient psychiquement au processus vital de l'âme du monde, intellectuellement, à l'activité de son esprit et matériellement, à l'organisation physique de son corps.
Or, que des mutations dans les composants du poste modifient les images et les sons produits ne prouve pas que les programmes soient générés par le téléviseur. De même, le fait que des modifications génétiques affectent la forme et le comportement d'organismes ne prouve pas que ceux-ci soient programmés dans les gènes.
La résonance morphique ne s'épuise pas avec la distance. Elle n'implique pas un transfert d'énergie, mais d'information.