Voilà un travers littéraire qui, s'il n'est pas propre à la science-fiction, s'y rencontre couramment ; je veux parler de ces romans un peu ratés qui auraient fait de fabuleuses nouvelles...
Lucius Shepard, malgré un imaginaire visuel très fécond (et bien traduit) perd son lecteur sur les sentiers de la guerre ; peu à peu tout se délite, et l'absurdité du conflit laisse place à celle de l'intrigue. Quant aux personnages, ils vivent de moins en moins et parlent de plus en plus, échangent des niaiseries philosophiques sans arriver à se faire comprendre.
Certaines scènes, cependant, ont un réel pouvoir de fascination.
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