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Critique de Crossroads


Lucy Loveless est morte.
Non pas de sa belle mort au sein du « dernier envol », EHPAD Orpéa de renom, véritable fleuron dans son domaine, mais bel et bien lâchement assassinée par un vil malfrat.
Péri, pétri, prostituée de son état, peu de monde pour s'en émouvoir.
Ah, si, il y aurait bien Caroline Corsham pourtant leurrée sur la véritable personnalité de sa défunte amie mais visiblement peu rancunière au point de missionner un attrappe-voleurs déguenillé en la personne de Peregrine Child histoire de pallier à une pseudo enquête qu'elle anticipe déjà, à juste titre, lamentablement torchée.

J'ai toujours eu un problème avec les romans d'époque.
Vies et mort de Lucy Loveless ne me réconciliera pas avec le genre.

Si le petit monde dévoyé des puissants vous a toujours fasciné alors ce roman pourrait bien trouver grâce à vos yeux.
Perso, il m'est apparu comme un divertissement honnête qui trop souvent se sera perdu en d'inutiles délayages parvenant, tour de force notoire, à casser une dynamique déjà proche du zéro absolu.
Le contexte historique ne m'a pas accroché plus que ça.
Le récit aurait très largement pu tirer son épingle du jeu, n'était cette redondance, véritable empêcheuse de kiffer en rond.
Vies et mort de Lucy Loveless est le terrible constat d'une condition féminine alors peu enviable.
Un thème des plus intéressants affadi par une plume étrangement peu empathique assortie d'un final à la crédibilité discutable.

Merci à Babelio et aux éditions 10-18 pour la découverte.
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