AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 110 notes
Tout d'abord, merci aux éditions 10/18 qui m'ont adressé ce livre et à Babelio qui me l'a proposé via la masse critique privilégiée.

C'est un très long roman de presque 600 pages, avec un foisonnement de personnages, et même si environ cinq d'entre eux sont les principaux protagonistes, leur liste au début du livre est très utile et je l'ai utilisée de temps à autres pour rester bien au fait de l'action et des rôles des
différents intervenants.

L'histoire m'a paru plutôt intéressante, l'enquête sur meurtre ou disparitions de très jeunes prostituées, menée par une femme du "beau monde" et un attrape-voleurs part dans de nombreuses directions, fausses pistes ou pistes partielles ne pouvant conduire aisément à la vérité recherchée. Elle mêle aussi le vécu personnel des deux acteurs principaux de l'enquête, Caroline Corsham et Peregrine Child.

Toutefois, je n'accorde que la moyenne à cette oeuvre, trop longue, trop encombrée de détails qui ont certainement une importance mais que le lecteur peut ne pas détecter, par exemple les bagues, les lettres et ce fameux "Il sait", dernières paroles d'une héroïne assassinée au tout début du roman.

Je ne suis pas parvenu à ressentir d'empathie pour les personnages, à part celui de l'attrape-voleurs, Monsieur Child qui n'apparaît pas comme calculateur et manipulateur, à la différence de tous les autres.

Roman moyen également par l'insuffisance, à mon goût, de traduction de l'ambiance du Londres de 1782. Par moments, elle est évoquée, mais on reste dans le factuel alors que la ville de l'époque offrait certainement un large potentiel descriptif absent de ce roman.

Les dialogues m'ont semblé également manquer de puissance et, surtout, la fin, comme c'est trop souvent le cas au terme de ce genre de pavé, m'a paru vraiment bâclée, ou alors laissant supposer une suite que, pour ma part, je ne lirai pas.

Les précisions historiques fournies par Laura Sheperd-Robinson à la fin du livre sont intéressantes, je les aurais quasiment préférées en préface pour entrer plus aisément dans le contexte de la société anglaise et londonienne de l'époque.

Merci quand même à Babelio, cette lecture n'a pas été ennuyeuse malgré la longueur du livre, j'ai choisi de la réaliser en peu de temps car je crois qu'il ne faut pas lâcher ce genre de texte au risque de perdre pied. Je reste néanmoins sur une appréciation moyenne.

Commenter  J’apprécie          851
Caroline Corsham trouve son amie Lucia mourante, poignardée, dans un parc londonien. Elle découvre rapidement que la jeune femme était plus connue sous le nom de Lucy Loveless, une prostituée.
Comprenant que la police ne fera pas beaucoup d'effort pour retrouver le meurtrier, Caroline engage un détective privé, Peregrine Child. L'enquête les plongera dans un monde où la noblesse, la finance usurière et la pègre se côtoient sans trop se cacher...

Comment qualifier ce livre : roman ? roman historique ? roman noir historique ? polar historique ? J'ai retenu "roman noir historique" dans mon introduction. Ce n'est en effet pas tant le suspense qui compte que la plongée dans les moeurs londoniens dans laquelle l'enquête nous entraîne. Et ce n'est pas joli joli...
Oisiveté et cynisme d'une noblesse largement désargentée, prostitution, bars louches, financiers véreux, nous avons droit à tout. Droite dans ses bottines, un peu naïve, Caroline Corsham serait bien seule si le détective Child n'avait pas quelques comptes à régler, avec lui-même et avec les autres...
Au-delà, les personnages sont assez repoussants d'égoïsmes, quelles que soient leurs raisons, et c'est le milieu des prostituées qui apparaît presque comme le plus humain.
Un roman intéressant, bien documenté au plan historique. Une écriture alerte (bravo à la traductrice), assez nerveuse avec des chapitres plutôt courts et une alternance de points de vue. Dommage qu'il y ait quelques longueurs...

Merci à 10/18 et Babelio de m'avoir fait découvrir l'autrice et son roman.
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
Commenter  J’apprécie          630
Lucy Loveless est morte.
Non pas de sa belle mort au sein du « dernier envol », EHPAD Orpéa de renom, véritable fleuron dans son domaine, mais bel et bien lâchement assassinée par un vil malfrat.
Péri, pétri, prostituée de son état, peu de monde pour s'en émouvoir.
Ah, si, il y aurait bien Caroline Corsham pourtant leurrée sur la véritable personnalité de sa défunte amie mais visiblement peu rancunière au point de missionner un attrappe-voleurs déguenillé en la personne de Peregrine Child histoire de pallier à une pseudo enquête qu'elle anticipe déjà, à juste titre, lamentablement torchée.

J'ai toujours eu un problème avec les romans d'époque.
Vies et mort de Lucy Loveless ne me réconciliera pas avec le genre.

Si le petit monde dévoyé des puissants vous a toujours fasciné alors ce roman pourrait bien trouver grâce à vos yeux.
Perso, il m'est apparu comme un divertissement honnête qui trop souvent se sera perdu en d'inutiles délayages parvenant, tour de force notoire, à casser une dynamique déjà proche du zéro absolu.
Le contexte historique ne m'a pas accroché plus que ça.
Le récit aurait très largement pu tirer son épingle du jeu, n'était cette redondance, véritable empêcheuse de kiffer en rond.
Vies et mort de Lucy Loveless est le terrible constat d'une condition féminine alors peu enviable.
Un thème des plus intéressants affadi par une plume étrangement peu empathique assortie d'un final à la crédibilité discutable.

Merci à Babelio et aux éditions 10-18 pour la découverte.
Commenter  J’apprécie          494
On est à Londres en 1782, et Caroline , épouse de capitaine, a rendez-vous sous les charmilles , quand une de ses connaissances meurt sous ses yeux. Il s'agit d'une femme que lui avait présentée son frère (débauché notoire), elle l'avait prise pour une honnête femme, mais la vérité, c'est qu'il s'agit d'une prostituée, connue sous le nom de Lucy Loveless (tout un programme...)
Caroline L aimait bien, Lucy avait promis de l'aider à résoudre un petit problème, aussi cette fille de banquier n'hésite pas une seconde à se "salir les mains", elle va engager un attrappe-voleurs, afin de résoudre le crime et enquêter aussi , à ses heures perdues. Elle se frottera à un milieu qu'elle ne connait pas, celui de la prostitution, qui vit en parallèle du sien, puisque bon nombre de ses connaissances masculines fréquentent les péripatéticiennes.

La première chose que l'on remarque avec ce roman c'est la documentation qu'a su réunir l'auteure. On s'y croierait ! le dix-huitième siècle ,est merveilleusement retranscrit. Les moeurs, la toilette, les rues boueuses ou crasseuses de Londres, les rapports hommes/femmes : tout. C'est donc un réel plaisir d'évoluer dans le monde de cette héroïne, pendant plus de cinq cent pages.
La vie des femmes y était infiniment moins libre que celle des hommes, et pourtant cette Caroline n'hésite pas à prendre un amant, avec les risques de finir à la rue et sans son fils, si son mari l'apprenait... Je pense qu'il y aura une suite , parce que cet aspect-là de la vie de Caroline n'est pas résolu à la fin. C'est ce qui m'a fait tiquer, le risque qu'elle prend... D'autant que les raisons qui poussent Caroline dans les bras d'un autre sont évoquées en une phrase. On ne sait rien sur ce couple, on ne sait rien du caractère de Caroline (à part qu'elle est drôlement courageuse, et qu'elle part bille en tête dans cette enquête, somme toute, pour une femme qu'elle qualifie d'amie, un peu vite).
Si l'auteure s'attache à nous brosser un ultra-réaliste portrait de l'époque, elle est un peu avare en descriptions des personnages, leurs goûts, leurs sentiments, ça va un peu trop vite... alors qu'elle s'étend beaucoup sur les prostituées, leurs conditions de vie. C'est un roman à charge pour les hommes. Qu'elles soient prostituées, épouses, mères, bourgeoises, ou sans protection, orphelines... les femmes en bavaient drôlement !
Roman féministe : sûrement. Roman social aussi, et enquête policière. J'ai eu beaucoup de mal à croire qu'une héroine ayant eu un peu de chance à la loterie de la vie, prenne autant de risques physiques et risque sa réputation, pour une soit-disant amie..
A la fin du roman, Laura Sheerd- Robinson nous apprend qu'une femme sur cinq avait pratiqué la prostitution à Londres à cette époque. Dés lors, pourquoi ne pas faire de Lucy, une cousine proche de Caroline, une cousine aimée ?
Ça , ajouté à mon manque d'empathie pour le personnage principal , et le fait qu'il n'y a pas, une fin mais deux (en quelque sorte ), a fait retomber mon enthousisme sur ce roman dont la reconstitution historique est remarquable...



Commenter  J’apprécie          404
Le décès d'une prostituée n'a généralement pas beaucoup de retentissement, mais il se trouve qu'une dame de la haute société va être particulièrement touchée par l'assassinat de Lucy Loveless, qu'elle connaissait sous un autre nom, et dont elle pensait qu'elle était une riche italienne.
Je suis assez mitigée au sujet de cette lecture.
D'une part, j'ai trouvé l'intrigue assez commune, entre l'univers des hommes puissants, réunis dans des clubs secrets et qui se croient absolument tout permis, et celui des pauvres femmes soumises, qu'elles soient de gentilles épouses dociles ou de vulgaires prostituées, rien de bien nouveau.
J'aime beaucoup l'époque victorienne, mais là, j'ai trouvé que les descriptions de Londres en 1782, que ce soit des lieux ou des ambiances étaient un peu sommaires.
L'intrigue prend son temps, presque 600 pages, les deux personnages principaux passent leur temps à interroger les mêmes suspects, sans apprendre quoi que ce soit de nouveau, l'histoire tourne un peu en rond.
J'ai aimé le duo entre les deux protagonistes principaux, une dame de la haute société et un ancien magistrat devenu “attrape-voleur”, mais ça ne suffit pas à rendre le roman plus palpitant.
Bref, trop de longueurs, pas assez de descriptions de l'époque et une intrigue policière qui n'a rien de très original, surtout si on a beaucoup lu Anne Perry, qui reprend les mêmes thèmes dans plusieurs de ses séries.
Je remercie Babelio et les éditions 10/18 pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          360
A Londres, en 1782, Caroline Corsham découvre Lucy Loveless mourante. Pour cette dernière, il est déjà trop tard : son meurtrier a réussi son coup. Caroline qui connaissait un peu Lucie découvre que cette dernière n'était pas la dame de bonne société imaginée mais qu'elle était prostituée. Alors que beaucoup tentent d'enterrer l'affaire avec le corps, Caroline part en quête de vérité, assistée de Peregrine Child.
.
Malgré des longueurs et la pléthore de personnages, ce roman historique est agréable à lire, même si l'on se scandalise (déjà) des libertés prises par les hommes de pouvoir avec les femmes. Et ces derniers se serrent déjà les coudes quand la vérité tente d'émerger.
Notre actualité récente (Ppda, Darma-, et autres 'présumés innocents', avec leurs soutiens inconditionnels) n'amène finalement pas grand chose de neuf sous le soleil.
.
Merci à Babelio et aux éditions 10/18 pour cette opération Masse critique.
En vous remerciant d'excuser mon retard considérable dans la publication de ce billet.
Commenter  J’apprécie          270
J'avais lu précédemment de cette autrice « Blood Sugar » qui évoquait des pratiques ignobles des marchands négriers au 18ème siècle. le personnage principal était le capitaine Corsham, le mari de Caroline qui, dans ce roman, tient le rôle principal. L'action se situe en 1782 à Londres et le point de départ est l'assassinat d'une femme que devait rencontrer Caroline Corsham. Même si celle-ci apprend plus tard que la femme était une prostituée et non pas une aristocrate italienne comme elle prétendait l'être, ce meurtre scandalise Caroline et elle engage un homme-Peregrine Child- pour trouver le meurtrier. Mais cette enquête entraîne Peregrine et Caroline vers des révélations dérangeantes et qui inquiètent certaines personnes. On les menace bientôt mais Caroline s'obstine, elle ne reculera pas même si la société la rejette.

J'avais bien aimé le roman « Blood Sugar », je trouvais que le sujet était intéressant. Pour ce nouvel opus, j'ai un avis plus mitigé. le roman se lit bien, l'univers londonien est bien rendu mais il y a des longueurs notamment dans l'enquête : Laura Shepherd-Robinson aurait gagné à réduire les pistes, il y aurait eu plus de rythme. Ce que j'ai aimé par contre c'est le courage et la persévérance de Caroline. Quel intérêt a-t-elle de découvrir le meurtrier et les raisons du meurtre ? Lucy Loveless n'est qu'une prostituée mais Caroline voit en elle une victime des hommes, tout comme elle se considère comme victime de cette société hypocrite qui permet aux hommes d'agir comme ils le veulent, alors que le moindre soupçon de scandale ruine la vie des femmes. J'espère qu'il y aura un autre roman avec Caroline comme protagoniste.

Challenge Plumes féminines 2022
Commenter  J’apprécie          220
Livre proposé en masse critique spéciale. le résumé m'a intrigué et j'ai trouvé cette couverture bleue super belle. Je remercie Babelio et les éditions 10-18 pour l'envoi de ce joli pavé. D'ailleurs, je ne m'attendais pas à recevoir un roman format A5 de la part de cette maison d'édition, leurs romans sont souvent plus petits. du fait de ce format et des quelques 589p, j'ai eu plus de mal que d'habitude à l'ouvrir et à m'y plonger.

Dès le départ, l'histoire m'a déstabilisé. Lucy Loveless est un personnage mort dès le début du bouquin. La liste des personnages m'a plus embrouillé l'esprit qu'autre chose, d'autant plus que l'auteure change de narrateur un peu trop régulièrement sans nous les resituer. Je commençais à peine à m'habituer à un personnage et à son histoire qu'on change. J'ai même dû relire plusieurs fois des passages pour les comprendre. Finalement, au bout de 3 semaines, je n'avais toujours pas avancé dans ma lecture et je n'avais lu que 80p en faisant quelques lectures en diagonale. À chaque fois que j'aurais pu en lire un peu plus, je trouvais autre chose à faire tant l'histoire ne m'attirait plus… C'est vraiment dommage car le synopsis était intrigant à souhait et je m'attendais à avoir une histoire dans le style de « Les quinze premières vies d'Harry August » de Claire North. Finalement, le résumé n'explique que le début de ce roman en oubliant l'imbroglio de personnages. J'ai essayé plusieurs fois de me remettre dans l'histoire mais je n'accrochais plus du tout à celle-ci ni à Caro, un des personnages principaux. Par ailleurs, même si l'époque du roman veut ça, je n'apprécie pas plus que ça de voir des femmes rabaissées en des catégories où elles sont de toute façon inférieures aux hommes. Caro est une bourgeoise mais elle n'a aucune légitimité sans son mari ou un homme à ses côtés. Lucy est une prostituée et elle n'a droit à aucune justice à cause de ce fait… Comment dire que ce n'est pas forcément ma période préférée de l'Histoire. J'ai donc souvent grincé des dents…

Comme vous l'aurez compris, cette lecture n'aura pas été la bonne découverte prévue. Ça aura plutôt été une déception et un abandon à même pas 100p. Je n'accroche définitivement pas au style de cette auteure. C'est bien dommage car d'habitude, j'aime beaucoup l'édition 10-18. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          220
Vies et mort de Lucy Loveless

Lors d'une soirée aux jardins du Vauxhall, Caro Corsham s'éclipse pour retrouver une amie, Lucia une comtesse italienne. Elle la découvre mourante, sauvagement poignardée, prononçant dans un dernier souffle " Il sait ".
La comtesse n'en était pas une, il s'agissait en fait de Lucy Loveless une prostituée des beaux quartiers, amante et favorite d'hommes en vue, qui avait visiblement appris un secret qui lui sera fatal.
Les autorités ne souhaitant pas faire la lumière sur ce crime et plutôt même l'étouffer, Caro décide d'engager Peregrine Child, un attrape-voleur, pour enquêter.
Hommes puissants, financiers ou personnalités politiques, club secret, luxure, tromperies, l'autrice nous conduit au coeur de l'hypocrisie de la haute société géorgienne, là où les femmes ne comptent pas, n'ont que peu de valeur mais peuvent toutefois avoir beaucoup de pouvoir.

Malgré l'épaisseur de ce roman je ne me suis pas lassée, ni de l'intrigue ni des personnages.
J'ai beaucoup aimé les allusions historiques et le contexte politique mais suis restée un peu sur ma faim, j'aurai apprécié que la narration soit plus ancrée dans le Londres, et plus généralement la Grande Bretagne, de l'époque.

J'espère retrouver Caro et Child dans un nouvel opus et suis vraiment curieuse de connaître l'évolution de leur situation respective.

Commenter  J’apprécie          200
Je remercie les éditions 10-18 et babelio pour l'envoi, dans le cadre d'une masse critique privilégiée, du roman : Vies et mort de Lucy Loveless de Laura Shepherd-Robinson.
Londres, 1782.
Par une nuit d'été, Caroline Corsham tombe sur l'une de ses amies mourante, venue agoniser dans ses bras en lui murmurant un énigmatique « Il sait ».
Caroline comprend bientôt que son amie lui avait menti : Lucy Loveless, de son vrai nom, était la prostituée favorite d'un club d'hommes puissants.
Lorsqu'il apparaît que magistrats et notables ont davantage intérêt à étouffer le crime qu'à le résoudre, Caroline engage un voleur privé, Peregrine Child, pour trouver l'assassin de Lucy. Il fouillera jusqu'aux tréfonds de la société géorgienne, au coeur d'un monde d'artifices, de tromperies et de vies secrètes.
De désillusions en hypocrisies, Caro lèvera le voile sur tout un monde : celui où les hommes peuvent emmener de belles courtisanes au théâtre et coucher leur fils adultérin sur leur testament.
Un monde où les femmes, elles, paient de leur honneur tous les désirs dont elles sont l'objet… Jusqu'à y perdre la vie.
Vies et mort de Lucy Loveless est un beau pavé de presque 600 pages, avec une très jolie couverture.
Je trouve que ce roman attire l'oeil et donne envie :)
Au début du roman, il y a un plan de Londres en 1782 et une liste des différents personnages. Cette dernière est importante et permet de se repérer surtout au départ, avant d'avoir bien en tête qui est qui.
Ce roman nous emmène dans le Londres de la fin du dix huitième siècle, une époque où la condition de la femme n'était pas jolie jolie ! Et c'est peu dire !
Quand Lucy meurt dans les bras de Caroline, une femme de la haute société, cette dernière n'imagine pas un instant la véritable identité de son amie. Elle va vite le découvrir et comprendre que les autorités ne sont pas du tout pressées de connaitre le coupable ! Il faut dire que la morte n'est autre qu'une célèbre prostituée.
Caroline engage Peregrine Child pour trouver l'assassin de Lucy.
Tous deux sont des personnages très intéressants. Ils ne sont pas lisses, ont chacun de sacrés fêlures et des secrets. Ce qui va d'ailleurs leur jouer des tours car parfois.. les secrets tuent !
J'ai apprécié le secret de Caroline, le fait qu'elle se mette en danger et sa détermination à connaitre la vérité concernant Lucy. OK, son amie n'est pas qui elle imaginait mais il est important que la vérité éclate au grand jour.
Nous suivons donc Caroline, Child, mais aussi différents personnages. Notamment une jeune fille nommée Pamela.
J'ai aimé ma lecture, toutefois je trouve qu'il y a des longueurs. A plusieurs moment je me suis dit que c'était un peu long. J'ai même fait remarqué à mon mari que je n'étais pas rendue quand j'ai attaqué la quatrième partie ! Et puis, vers ce moment là, je me suis mise à dévoré ce roman.
Oui, il y a des longueurs, beaucoup de personnages.
Mais je ne me suis pas perdue dans ma lecture et à un moment j'ai vraiment eu envie de découvrir où l'autrice allait m'emmener et comment toute cette affaire allait se terminer !
Jai apprécié l'ambiance, le fait que ça se déroule à Londres en 1782.
Bravo à l'autrice pour tout le travail de recherche fait pour ce roman car on sent qu'elle connait l'époque, c'est très crédible.
La période dans laquelle nous emmène l'autrice est cruelle pour les femmes. Les jeunes filles mettent aux enchères leur virginité, préférant ceci à récurer les toilettes. Certes, elles gagnent beaucoup plus en vendant leur corps et en se prostituant mais j'ai trouvé ça vraiment terrible.
Le dénouement de l'enquête est très réussi ; Laura Shepherd-Robinson a su me surprendre jusqu'à la fin.
Vies et mort de Lucy Loveless est un bon roman même s'il a quelques défauts.
Ma note : 3.5 étoiles.




Commenter  J’apprécie          200




Lecteurs (417) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3193 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}