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Critique de MangasSensei


Dresseuse de Monstres, est écrite par Shimazaki Mujirushi et publiée dans le magazine Manga Time Kirara Forward chez Hôbunsha. En France elle est publiée chez Komikku et c'est la première oeuvre du mangaka.


Au Japon on retrouve toutes sortes de sujets qui sont transposés en milieu scolaire (romance, sport, monstres, SF etc). Et l'oeuvre ne va pas y réchapper, ainsi on va avoir un sujet pour le moins atypique car on le retrouve dans bon nombres d'oeuvres de nos jours. Véritables figures de la culture populaire japonaise l'histoire va nous parler des… Kaijus !


L'école de Tatara propose un cursus de dresseuses et c'est ce dernier qu'une jeune fille ; Ion Hidaka rejoint. Elle y fait la connaissance de la responsable Sugita et de Sora, elle aussi nouvelle, mais suivant le cursus classique. Elles auront pour mission de s'occuper au quotidien du gigantesque Kaiju vivant dans la forêt derrière l'établissement.


La série, terminée en deux tomes, pourrait se décomposer en quatre grosses parties plutôt qu'en chapitres (2 parties par tomes).


En effet, la moitié du premier tome est axée sur Tsukiko Miyama, présidente du club. Aux premiers abords elle a l'air difficile à approcher et plutôt timide, de plus elle a l'air de faire fuir la plupart des Kaijus ! Entre sa jalousie vis-à-vis du lien établi entre Ion et Bleu et sa rencontre inattendue avec un bébé Kaiju, elle va finalement finir par nous attendrir.


La seconde moitié du tome se recentre sur Ion en nous dévoilant son passé, les raisons qui l'ont poussé à devenir dresseuse, son don pour le chant et donc à calmer les Kaijus etc.


Pour le second tome, la trame scénaristique est sensiblement la même si ce n'est qu'on s'intéresse à d'autres personnages. Cependant on va y retrouver d'autres éléments qui vont attiser notre curiosité comme la zone d'exploration de la zone servant de réserve naturelle pour les monstres, la découverte de différents Kaijus…


Les héroïnes sont les parfaits clichés du genre comme par exemple avec Sugita, responsable de club laxiste, Kotomi Kagurazaka qui est à la fois l'amie d'enfance et la surdouée, Ion gentille et positive etc. Cependant l'auteur n'insiste pas trop dessus et parvient à leur créer à chacune une personnalité et des discours qu'on apprécie de lire. de plus, leurs motivations pour devenir dresseuse sont très différentes, Sora a choisi cette voie par amour des Kaijyu, Ion l'a fait par admiration pour une dresseuse qui l'a sauvée quelques années plus tôt...


J'ai beaucoup aimé le trait de l'auteur. Il est tout en finesse, avec de jolie courbe et on obtient vraiment un effet Kawai plaisant. On peut aussi souligner que même si les décors sont peu nombreux et peu détaillés, ils restent très bien travaillés, avec des plans larges ou rapprochées ce qui renforce l'aspect mignons et innocent de l'oeuvre.


Ce qui m'amène à reprocher à l'oeuvre qu'elle est beaucoup trop courte… On n'a pas toutes les réponses à nos questions, on reste sur notre faim car la fin est vite expédiée, du coup on se sent frustré bien qu'on voit les héroïnes quelques années plus tard.


Pour terminer, ce que j'ai vraiment aimé comme vous avez pu le comprendre, c'est vraiment cette dimension innocente de l'oeuvre. Les humains ont tout fait pour intégrer les Kaijus dans leur société et cohabiter avec eux. Les jeunes filles sont mignonnes à croquer et accentue le côté kawai. de plus l'absence de fan service est vraiment agréable !


Même s'il est limité par deux tomes, Mujirushi Shimazaki réussi à développer avec originalité et émotions son histoire. Il arrive à créer à chacune des filles des histoires, une personnalité qui nous touche. de plus la relation dresseuses/Kaijus et très jolie, leurs liens sont fort à travers les moments vécus ensemble.

Pour une critique plus complète je vous invite à vous rendre sur mon site dont l'adresse et en dessous !
Lien : http://mangas-sensei.fr/inde..
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