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Critique de kuroineko
Suisen (narcisse, en japonais) met en scène comme narrateur Gorô, précédemment rencontré dans le premier tome de la pentalogie de Shimazaki Aki, Azami.
Frais quinquagénaire, directeur de l'entreprise de spiritueux fondée par son grand-père, Gorô peut difficilement être qualifié autrement que par les adjectifs goujat, mufle, bouffi d'arrogance et de suffisance. Marié et père de deux enfants, il jongle avec au moins deux maîtresses à la fois, régulièrement renouvelées. Il n'en a "pas mauvaise conscience. C'est la prérogative des hommes virils et de pouvoir". Et après tout, "Les femmes aiment aimer, et les hommes aiment être aimés, voilà ce que je crois. Il faut en profiter". Ça pose le personnage, non? Comment fait-il pour passer les portes avec un ballon pareil, mystère.
Mais voilà, il y a des moments dans la vie où la porte, c'est en pleine face qu'on l'a prend. Visiblement l'heure est venue pour Gorô. Et comme souvent dans ces cas là, un problème déclenche une chute en cascade, comme un jeu de dominos. Au vu du caractère puant du personnage dans les premiers chapitres, on se doute très vite du retour de manivelle à venir. Et franchement, ça fait plaisir à lire! Bien fait, me suis-je dit.
Comme j'ai un coeur d'artichaut, j'ai fini par prendre en pitié ce type qui n'a pas vu venir ces brusques revirements. Il ne comprend pas, crie à l'injustice, à l'ingratitude et à l'égoïsme des autres... avant de commencer à réfléchir... un peu. Et à se souvenir... Je n'en dis pas plus.
A nouveau, je ressors d'un livre de Shimazaki Aki avec une boule d'émotions dans la poitrine. Je vais sans doute me répéter mais j'admire comment la simplicité tout en finesse de son écriture fait naître autant de sensations et de sentiments en moi pendant la lecture. Et après puisque aussi bien, j'emporte avec moi ses personnages et ses histoires.
Dur dur maintenant d'attendre que les deux derniers tomes de la pentalogie soient de retour à la médiathèque!
Frais quinquagénaire, directeur de l'entreprise de spiritueux fondée par son grand-père, Gorô peut difficilement être qualifié autrement que par les adjectifs goujat, mufle, bouffi d'arrogance et de suffisance. Marié et père de deux enfants, il jongle avec au moins deux maîtresses à la fois, régulièrement renouvelées. Il n'en a "pas mauvaise conscience. C'est la prérogative des hommes virils et de pouvoir". Et après tout, "Les femmes aiment aimer, et les hommes aiment être aimés, voilà ce que je crois. Il faut en profiter". Ça pose le personnage, non? Comment fait-il pour passer les portes avec un ballon pareil, mystère.
Mais voilà, il y a des moments dans la vie où la porte, c'est en pleine face qu'on l'a prend. Visiblement l'heure est venue pour Gorô. Et comme souvent dans ces cas là, un problème déclenche une chute en cascade, comme un jeu de dominos. Au vu du caractère puant du personnage dans les premiers chapitres, on se doute très vite du retour de manivelle à venir. Et franchement, ça fait plaisir à lire! Bien fait, me suis-je dit.
Comme j'ai un coeur d'artichaut, j'ai fini par prendre en pitié ce type qui n'a pas vu venir ces brusques revirements. Il ne comprend pas, crie à l'injustice, à l'ingratitude et à l'égoïsme des autres... avant de commencer à réfléchir... un peu. Et à se souvenir... Je n'en dis pas plus.
A nouveau, je ressors d'un livre de Shimazaki Aki avec une boule d'émotions dans la poitrine. Je vais sans doute me répéter mais j'admire comment la simplicité tout en finesse de son écriture fait naître autant de sensations et de sentiments en moi pendant la lecture. Et après puisque aussi bien, j'emporte avec moi ses personnages et ses histoires.
Dur dur maintenant d'attendre que les deux derniers tomes de la pentalogie soient de retour à la médiathèque!
