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Critique de Sokleine


J'avais découvert avec plaisir la plume délicate et captivante d'Aki Shimazaki avec sa première pentalogie, le Poids des Secrets, qui m'avait enthousiasmée.

Suzuran (clochette de muguet en japonais) est le premier opus d'une nouvelle série dont l'intrigue se déroule à Matsué une petite ville au bord de la mer, dans une famille nippone toute simple. D'abord les parents Fujiko et Tetsuo, retraités, choisissant d'emménager dans une maison pour personnes âgées. Puis surtout, deux soeurs totalement opposées ; Kyoko, l'ainée (37 ans), intelligente, active, fascinante, jouant de sa grande beauté auprès des hommes. Elle voyage beaucoup pour son travail, elle est célibataire et souhaite le rester.
Anzu, sa cadette de deux ans, est simple et discrète. C'est elle la narratrice de ce récit. Elle a toujours admiré sa soeur ainée, vivant un peu dans son ombre. Après plusieurs déceptions amoureuses, elle consacre sa vie à la poterie, un art traditionnel dans lequel elle excelle. C'est une artiste brillante et reconnue. Divorcée elle vit avec son fils de 10 ans et mène une vie tranquille et équilibrée.

Beaucoup de finesse, de calme et de poésie, dans ce roman, comme toujours avec Aki Shimazaki. Une atmosphère paisible, envoutante plutôt légère tout en respectant le poids de la famille et des traditions japonaises. La vie s'écoule doucement, sereinement, jusqu'à ce que certains événements inattendus surviennent. Des rencontres, des non-dits, des coups de théâtre, des drames... Tout se précipite de façon assez romanesque (peut-être trop à mon goût).

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre court au style limpide et poétique. C'est un joli roman, facile, mais je regrette que l'autrice tombe dans la "romance", comme un conte naïf des temps modernes. Malgré tout, je poursuivrai la lecture de cette série (à ce jour, une trilogie).

#Challenge Riquiqui 2023
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