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Critique de Alfaric


Avec ce tome 12 intitulé "Le Son du Commencement" pas facile de passer d’un temps dilaté où les minutes voire les secondes s’étalaient sur des pages et des pages à un temps disrompu où d’ellipses en ellipses s’écoulent presque 2 ans… Les évadés désormais mené par Ray, Emma, Yugo et Lucas comptent une soixantaine de membres, et les surdoués de Grace Field House profite de l’expérience de leurs aînés venu de tous les fermes d’élevages du pays des démons. Et ils ont tous le même objectif sauver tous les humains ou périr en essayant : un pour tous et tous pour un !!!
Nous voyons nos personnages grandir, évoluer, nouer de nouvelles relations et endosser de nouvelles responsabilités. Nous les voyons aussi déguisés en démons parcourir le pays des démons à la recherche des Sept Murs pour obliger le Roi des Démons à changer les termes de « la promesse », et les indices laissés par William Minerva sont pour le moins crytiques...

Ce tome clairement de transition est néanmoins très bon (et les auteurs nous promettent que le prochain sera très riche en révélations !) :
- d’un côté on nous montre le monde des démons où les élites se gavent de produits issus de fermes bio tandis que la populace doivent se contenter de sous-produits issus d’élevage intensif (et la nourriture consommée ce nous autres les êtres humains) ; d’un autre côté on nous montre le monde des humains où une élite se font « un pognon de dingues » (macronie copyright) en vendant leurs semblables aux démons et en massacrant sans pitié « les contestataires » (macronie copyright)
- dès la première page on nous montre que les évadés sont toujours traqués, non par les démons mais les crevards traîtres à l’humanité qui osent se targuer d’appartenir à l’humanité… donc ce tome n’est qu’un long compte à rebours avant un nouveau drame, et le drame survient fatalement à cause des connards suprématistes persuadés qu’« il y a ceux qui ont réussi et ceux qui ne sont rien » (macronie copyright), que les forts doivent exploiter les faibles et qu’ils doivent les éliminer s’ils osent se rebeller…

Pour sauver leur foi en un avenir meilleur et lutter contre le TINA reagano-thatchéro-macronien, Yugo et Lucas vont-ils se transformer en Butch Cassidy et le Kid ou en Horatius Coclès et Pierre Terrail de Bayard ? To Be Continued !!!

PS : notez bien le nettoyeur Andrew qui a le même toc que le commissaire Heinrich Runge dans "Monster"...
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