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Critique de Cronos


Je vais commencer par une critique générale puis par quelques phrases pour les histoires.

Le format est bon, j'ai picoré les histoires pendant ma pause déjeuner, les récits courts permettent de se lire n'importe où et n'importe quand, un livre nomade à emporter avec soi.
D'après le catalogue c'est un trimestriel et il y a, du moins dans ce numéro 20, assez d'histoires pour tenir un mois, ça laisse la place pour d'autres lectures et pour occuper les petits creux dans la journée. Une attention particulière, le genre est précisé en haut de page. Une bonne idée, bien réalisée.

Petite précision, j'ai reçu ce numéro grâce à la Masse critique donc j'en profite pour remercier l'éditeur Short édition et Babelio pour ce beau cadeau.

Passons aux critiques individuelles et commençons par « Maison à vendre » de Christiane Tuffery.
Une histoire d'amour dans la pudeur, ça m'a fait penser à « Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part » d'Anna Gavalda. Cet amour naissant au hasard d'une rencontre.
Moi qui n'aime pas les romances, j'apprécie ce genre de nouvelles, l'histoire prend son temps mais elle reste courte et ici, la suite est laissée à l'imagination du lecteur. C'est beau.

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« Entrelacs » de Didier Benini.
Tisser un poème avec quelques fils de lignes,
Au chaud sous une c(h)ouette histoire.

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« Route » de K. N. Bolt.
Une légende urbaine, c'est ce que je cherche le plus dans les nouvelles, ce type d'histoires un peu fantastiques mais que l'on pourrait tous vivre. C'est très bien écrit, j'ai été happé par le récit du début à la fin, avec quelques frissons également. J'en redemande ! C'est clairement un coup de coeur.

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« Prédictions » de Philippe de la Fuente.
Un petit dessin humoristique, ça m'a fait rire, c'est le principal.

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« La nostalgie de l'esthéticienne » de Josefina Baquela.
La sensibilité autour du cancer et la philosophie du sourire dans les moments difficiles. Moralité, apprendre à profiter des petits moments de bonheur. Une initiation au relativisme.
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« Dans un tableau d'Hiroshige » de Bernard Paris.
Quand on a trouvé son maître, il est difficile de voir les autres. L'auteur a trouvé le sien et nous le partage dans ce beau poème.

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« Vertigo » de Samuel Lhâa.
Une courte nouvelle mêlant philosophie et poésie de la vie. C'est la plus belle description du métier de laveur de vitres que j'ai lu…. C'est vrai que c'est la seule mais, l'auteur vend du rêve !

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« Profite de ce que tu as » de Bill Schim.
Une morale qu'on oublie parfosi en grandissant et dans un monde de surconsommation. Tu as des vieilles chaussures ? Mais tu peux marcher alors profite de ce que tu as comme le dit le titre de cette BD.

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« L'Homme qui ne finissait pas ses » de WiiKend.
C'est assez drôle à lire et assez triste pour ce personnage incapable de finir quoi que ce soit sauf.

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« Marguerite » de Florence Kercorb.
Une douce rencontre mise en forme. Cette poésie me touche moins, c'est souvent le cas dans les recueils de nouvelles, quelques textes me lassent moins de traces que d'autres.

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« Majeure ! » de Francine Lambert.
L'histoire ne me plaisait pas vraiment au début. Les récits d'amour m'intéressent rarement, le préfère les vivre.
La dernière phrase change tout le sens de la nouvelle et je ne l'avais pas vu venir, donc au final, ça passe.

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« J'aime travailler la nuit » de Matheo de Bruvisso.
J'aime aussi travailler la nuit, l'ambiance n'est pas la même et me semble plus inspirante également.

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« Raoul & Claude. Réflexion… » de Poucha.
Une blague en BD, je ne suis pas client de ce genre d'humour.

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« Eclairages » de Alice Didier.
Encore une fois, je n'accroche pas vraiment aux histoires d'amour donc j'ai eu beaucoup de mal à apprécier cette nouvelle.

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« Dorian Blake » de Bruno Teyrac.
Un portrait ténébreux d'un homme qui l'est encore plus. Dorian Blake avait tout de l'homme parfait et une nouvelle fois, la dernière phrase change le sens du texte. J'ai préféré celui-ci.

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« Conversation protocolaire sur le virtuel » de SakimaRomane.
C'est particulier car il s'agit de l'histoire d'une rencontre sur un site de jeu mais en langage soutenu.
Je suis un peu partagé mais je crois que j'aime bien, et ça me parle car j'ai aussi fait de belles rencontres sur des jeux, au point de passer d'un ami virtuel à la réalité (bisou à lui).

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« La Traînée de la colline » de Thierry Covolo.
Un peu de Carrie (S. King) se retrouve dans Trish. Une gamine qui se découvre et fini traumatisée à causer des adultes et leurs tabous.
Enfin leurs tabous… elle aime simplement rire avec les garçons, ce qui a l'air d'être vu comme un crime très grave dans le milieu puritain extrême dans lequel elle vit.
Enfin puritain… un peu moins après quelques lignes, les pires sont ceux qui le cache le mieux.

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« Chat Gueverra » de Arnault Ferret.
C'est très drôle cette inversion des rôles humain/chat. Même si j'avais parfois l'impression que c'était mon chat qui était le maître de la maison, ça n'a jamais été à ce point. Heureusement pour moi, il est resté le mimi à son pépère.

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« Deux oiseaux » de Chablik.
C'est magnifique.
Ce destin de deux oiseaux qui pourraient être humains.

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« Bien fait ! » de Jean-Jacques Michelet.
Ce n'est pas trop ce que j'ai l'habitude de lire, j'ai moyennement aimé l'histoire en elle-même passe mais j'ai eu du mal avec ce personnage irascible.

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« La fleur de cerisier » de Lucie M. Ponroy.
Une autre belle histoire, une fleur de cerisier qui agit comme un battement d'aile de papillon, créant un ouragan d'espoir dans le coeur de Germain après ce drame. J'ai beaucoup aimé.

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« Merlin » de Kimos.
Autant j'aime bien les dessins, autant la chute (sans mauvais jeu de mot), je n'ai pas aimé. C'est n'est tout simplement pas mon humour.

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« Post Mortem » de Arnaud Dupin.
Une rupture ça blesse mais ça fait des jolis poèmes, j'aime bien et c'est très imagé.

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« La minute enchantée » de Christine Borie.
Une nouvelle fois la phrase finale donne le ton de la nouvelle, mais ici c'est une note joyeuse que prend le sens du récit. J'ai aimé, c'est un beau message sur l'héritage de l'amour de la lecture et le fait de savoir savourer le moment présent.

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« Pas aujourd'hui » de Camille Vinassac.
Un poème, une rupture un peu moins marquante pour moi.

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« Ex tenebris lux » de Valérie Labrune.
Assez philosophique, ça me plaît. le regard intérieur à chacun et à l'humanité face à son côté obscure, à devoir trouver la lumière, c'était très intéressant.

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« L'Eveil » de Bertrand.
Le titre résonne bien avec la nouvelle d'avant. Je ne suis pas sûr d'en saisir tous les sens, simplement que l'homme créé le robot à son image comme Dieu l'a fait, et qu'il y a une forme de toute puissance dans le fait de faire un tel robot.

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« La Fille du roi et l'arbre qui pleure » de Frédéric Barrault.
On termine avec une nouvelle triste mais que j'ai adoré, déjà parce que j'aime la culture amérindienne, même si là, ça se fini mal.
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