Dry

En attendant la sortie du troisième tome de la Faucheuse, j'ai jeté mon dévolu sur la dernière parution de Neil Shusterman. Une lecture qui s'est soldé par une demie-déception. Les 200 premières pages sont longues, longues, longues. Je me suis même demandé si j'allais poursuivre ma lecture. Mais comme j'adore l'auteur, j'ai continué. Après un début très laborieux, la suite s'avère un peu plus intéressante, même si l'intrigue m'a rappelé La cinquième vague. Si on remplace l'invasion extraterrestre par la sécheresse, on se retrouve exactement sur le même schéma: une bande d'ados qui fuit un environnement hostile pour trouver de l'aide ailleurs, mais qui se retrouve face à des adultes qui ont complètement perdu la tête. La cinquième vague ne m'avait déjà pas convaincu avec cette intrigue, ça n'a pas plus fonctionné avec Dry. Les personnages enchaînent les péripéties sans que ça apporte grand chose au récit. La fin est un peu trop happy ending pour moi. Ce qui m'apparaissait comme un roman ado sur les conséquences de l'action humaine sur la nature s'avère finalement être un road trip survivaliste bien américain. Les considérations écologiques ne font pas trop le poids face aux gros pick-up et aux armes toujours chargées. Définitivement pas mon truc. Dommage.