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Critique de gill


gill
06 février 2013
C'est en mars 1895 que parut "Quo Vadis" sous forme de feuilleton dans le journal "Gazeta Polska". Dix ans plus tard, cet ouvrage valut à son auteur le prix Nobel de Littérature.
Son auteur, Henryk Sienkiewicz est un écrivain polonais qui laissera à la postérité un autre chef d'oeuvre, "Les chevaliers Teutoniques", un récit sombre de vengeance plein de fracas et de fureur des batailles et teinté du désir de la Pologne à devenir libre.
"Quo Vadis" eût d'abord en France un très mauvais accueil, provoqué par une campagne menée par la presse et quelques écrivains. La mauvaise qualité des éditions et des traductions offertes, alors, au public, n'aidant pas à rehausser le prestige d'une oeuvre méprisée par nombre d'intellectuels.
Pourtant "Quo Vadis" est un ouvrage puissant et dense, où les descriptions, tellement vivantes, laissent à penser que l'auteur a assisté lui-même aux événements qu'il peint. L'incendie de Rome est dessiné avec tant de force et de détails que les flammes semblent s'animer sous nos yeux.
Il nous présente deux grands personnages païens : Néron et Pétrone, il donne à l'un la séduction derrière laquelle se cache le monstre vulgaire et à l'autre la nonchalance qui le mènera au suicide par peur du tracas.
Ce livre est une grande fresque, presque archéologique et la force de son récit lui fait traverser le temps sans lui infliger son outrage.
Longtemps, on a dit de "Quo Vadis" qu'il était un ouvrage teinté de religion, il s'avère qu'en traversant le siècle, il aura fini par être compris comme ce qu'il est : un roman historique fort plein d'humanisme.
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