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Critique de April-the-seven


The Generations a cette particularité de ne ressembler à aucune autre saga du genre. le tome 1 m'avait laissé avec une étrange impression. le huis clos angoissant m'avait pris en tenaille tout le long, à tel point que j'avais été incapable de m'en détacher. J'en avais pris plein les yeux avec le 2e opus, appréciant tout particulièrement la manière dont s'érigeait la microsociété créée par Em. L'auteur savait jouer sur tous les fronts, nous guidant de surprise en surprise en misant sur notre crédulité. Un travail de génie, en somme ! Je ne cache pas que la barre était très haute et j'attendais énormément de cet ultime opus. Verdict ? Je n'ai pas été déçue. Je désirais quelque chose de bien particulier avec cette lecture, je suis ressortie avec plus… beaucoup plus que ce que j'étais venue chercher !

Em doit faire face à de nouvelles menaces, de nouveaux dangers. Alors qu'elle fait tout son possible pour tenir les Sauterels rebelles à l'écart et maintenir une paix durable avec les autochtones d'Omeyocan, de nombreux rebondissements mettent le fragile équilibre de son peuple à rude épreuve. Une guerre sans merci est à leur porte et les mystères de toutes les civilisations sont sur le point d'éclater.

De bien des façons, The Generations me fait penser à Red Rising, une de mes sagas préférées. L'intrigue n'a rien en commun, mais le mode de construction est sensiblement le même. Scott Sigler et Pierce Brown ont ce don étonnant de créer un univers poussé à l'extrême et de nous y entraîner sans le moindre mal. The Generations, c'est de la littérature Young-Adult comme j'en attends. C'est une histoire puissante, qui peut se faire tour à tour traitre et cruelle. Tout au long de ma lecture, mon coeur a fait des loopings et des cabrioles, je suis passée par un imbroglio de sentiments intenses. C'est une certitude : Scott Sigler maîtrise ce que l'on appelle l'ascenseur émotionnel !

Pourtant, j'ai eu un peu peur en début de lecture. L'histoire commence assez lentement, le temps que l'on se remémore les événements précédents, et il m'a bien fallu une centaine de pages avant de reprendre mes marques et en tirer un réel plaisir. Une fois cette étape passée, j'ai tout oublié autour de moi. J'en ai oublié de manger. de dormir. Tout ce qui m'importait, c'était de percer les mystères qui entouraient cette fabuleuse saga.

Et des mystères, il faut dire que l'auteur en gardait beaucoup sous le coude. J'en ai eu des palpitations tant les émotions devenaient fortes. J'avais l'impression de me retrouver au coeur du bouquet final d'un feu d'artifice. Les vérités explosent de tout côté, à tel point qu'on ne sait plus où donner de la tête. Scott Sigler est parvenu à me prendre dans ses filets, c'était infernal.

Ce qui fait de Alone une si grande réussite, c'est également le panel de personnages qui nous est offert. Ils sont tout simplement vrais. Concrets. Tangibles. Presque vivants. L'auteur leur impose le pire, il les oblige à prendre des décisions lourdes de conséquences qui ont bien souvent un effet domino tout bonnement diabolique. Leurs personnalités sont extrêmement fouillées et approfondies, et c'est tout ce que j'aime.

En résumé, ce troisième tome de The Generations n'aurait pas pu mieux conclure cette saga magistrale. Scott Sigler m'a retourné le cerveau avec ces aventures qui sortent de l'ordinaire. Si ce n'est pas un coup de coeur, c'est néanmoins un roman coup de poing qui m'a fait voir trente-six chandelles et m'a propulsée dans un méli-mélo d'émotions, où l'art de la guerre côtoie assidûment les mystères de l'univers.

Lien : http://april-the-seven.weebl..
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