AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Nadou38


«Les ailes de la nuit» est le premier roman que je lis de Robert Silverberg et c'est une heureuse découverte.

L'histoire se déroule sur notre bonne vieille Terre dans un avenir très lointain. La société mondiale est organisée en différentes confréries qui assurent chacune leur rôle. Parmi elles, les guetteurs, dont fait partie le narrateur. Il doit en effet surveiller plusieurs fois par jour l'éventuelle arrivée d'un ennemi qui doit venir de l'espace. C'est que... les hommes savent qu'ils ne sont plus seuls dans l'univers et ont établi commerces et relations avec des peuples d'autres planètes. Notre guetteur va être témoin de l'arrivée de ces envahisseurs et de leur annexion de la Terre...

J'ai beaucoup apprécié l'écriture de monsieur Silverberg. Il a une manière de décrire les lieux et les personnages qui donne des images plein la tête ! Cela se lit facilement et on est très vite immergé dans l'histoire et l'univers proposé par l'auteur.

Un univers que j'ai beaucoup aimé,
où la géographie de notre planète a changé suite à des bouleversements climatiques, les noms des grandes villes et continents ont changé mais on y reconnaît le nom de nos grandes cités d'aujourd'hui et d'hier (Roum, Perris, Jorslem...) l'agencement des mers et océans a également changé (la mer Méditerranée devient le Lac Medit),
où les humains développent des capacités extraordinaires suivant la confrérie à laquelle ils appartiennent,
où l'on utilise des objets insolites qui ressortent de la magie, je pense en particulier à l'ultrapoche, une espèce de petit sac capable de recevoir quantité d'objets de n'importe quelle taille...

Une histoire qui m'a surprise par le tournant inattendu qu'elle a prise. En lisant la première partie, je m'attendais à suivre l'histoire d'une révolte humaine contre l'envahisseur. Et bien, ce n'est pas tout à fait cela, et j'ai beaucoup apprécié cette orientation. Je n'en dis pas plus...

Silverberg aborde à travers son roman différents thèmes liés au comportement de l'homme et sa considération souvent supérieure de lui-même sur le reste : la manipulation génétique, celle sur le climat, le rapport aux autres espèces vivantes... Des actes effectués au nom de la science, mais qui font alors peu de cas de l'éthique et de la prudence. L'auteur en vient inévitablement à parler de rédemption, ainsi que d'amour et de tolérance...

Un excellent moment de lecture qui m'incite vivement à découvrir d'autres ouvrages de cet auteur.

Lu dans le cadre du challenge «2018, l'année Robert Silverberg...»
Commenter  J’apprécie          3116



Ont apprécié cette critique (26)voir plus




{* *}