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Critique de frankybee


Une dystopie qui vaut le détour. Là où 1984 se distingue par son caractère viscéralement politique, le meilleur des mondes par sa dimension bioéthique, Les monades urbaines offrent une réflexion profondément anthropologique sur l'évolution d'une société humaine dont la population n'a cessé de croître. Il en ressort un monde fracturé en deux organisations fondamentalement distinctes mais néanmoins inter-dépendantes : les communautés agricoles d'un côté, descendant en droite ligne de notre propre civilisation, et les monades urbaines de l'autre, huit-clos utopiques dans lesquels s'entasse 99% de l'humanité. Les monades... ces tours où la vie est parfaitement huilée et sans heurt, mais où l'espérance de vie ne semble pas dépasser les 30 ans, chacun ou presque finissant par perdre la tête.
En résumé, Les monades urbaines font écho à ce que Frank Herbert faisait dire à l'un des penseurs Fremen dans le premier tome de Dune : "Au-delà d'un point critique dans un espace fini, la liberté décroît comme s'accroît le nombre. Cela est aussi vrai des humains dans l'espace fini d'un écosystème planétaire que des molécules d'un gaz dans un flacon scellé. La question qui se pose pour les humains n'est pas de savoir combien d'entre eux survivront dans le système mais quel sera le genre d'existence de ceux qui survivront."
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