Il s'agit d'un ensemble de nouvelles qui sont toutes liées entre elles, et cela commence par une visite qui met en avant la perfection de cette société. Nous y découvrons un monde idyllique, où la population a grimpé en flèche mais a de quoi se nourrir et prospérer, où elle vit en harmonie, sans barrière, sans intimité et donc sans non-dits et jalousie, et où elle est encouragée à se reproduire le plus possible. Voilà la clé du bonheur.
Nous avons différents parcours et donc plusieurs visions des choses, ceux d'un individu qui a tout réussi mais qui a une ombre au tableau : seulement trois enfants ; celui d'un jeune ambitieux qui représente parfaitement la réussite de la société mais qui se pose secrètement des questions sur cette façon de vivre ; celui d'un artiste qui fait des concerts dans la tour ; celui d'un rêveur qui se demande ce qu'il peut y avoir à l'extérieur de ces tours sans barrière privée mais pourtant si cloisonnée... Tous ces points de vue dépeignent soigneusement ce futur imaginé par l'auteur.
Utopie ou dystopie ?
Le roman a un peu vieilli, on sent l'influence des années 70, mais ça ne m'a pas dérangée, au contraire : il s'agit d'un de mes coups de coeur, le seul de cet auteur, d'ailleurs. J'ai ensuite eu une lecture mitigée et une déception. Dommage. X)
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