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Critique de finitysend
C'est un roman qui s'appuie sur un certain décorum .L ‘univers est calmement splendide et la nature humaine est au coeur de ce texte avec également des développements sur les caractéristiques des personnages parlants et fonctionnels.
L'auteur réfléchit aussi bien sur les problématiques collectives de l'univers visité que sur celles qui concernent les individus. Il y a aussi une recherche sur la nature de l'homme providentiel . Une autre sur celle de celui qui incarne la collectivité et sur celui qui souhaite le faire.
Le roman est enchanté car l'univers est un pure espace opéra qui remonte le sentier d'un exode dans les Etoiles et qui renseigne sur l'accomplissement d'une prophétie qui vivifie. Il y a un réel travail de world building car les mondes visités (assez brièvement le plus souvent) sont très caractérisés et singuliers, le pouvoir et les jeux politiques sont au centre du roman qui est bien écrit ,éloquent ,coloré et qui donne des personnages solides et riches.
L'univers Gitan est au centre de l'univers mais les sociétés d'accueil le sont aussi et c'est ce qui fait la richesse de ce texte, de part les nombreuses interactions ethniques et de mentalités. Les gitans sont bien des gitans en particulier et ce ne sont pas donc, des Roms ou autres et l'auteur s'est donné la peine de creuser un peu leurs particularités culturelles et leur identité.
L'humour plane aussi dans ces parages .Il est un peu noir ou très gris et ironique. Cet humour est présent dans ces pages, avec un petit rien d'autodérision.
La problématiques des Gitans du futur de ce roman a beaucoup à voir avec celle du monde juif avant la fin de l'exil. Silverberg était juif et sa culture qu'il ne reniait pas s'exprime naturellement dans beaucoup de ses oeuvres. Ici au-delà de du processus de « diasporisation , (le diasparagmos hellénique)» des gitans qui est accompagné de la prophétie du retour. L''auteur s'appuient sur la métaphysique de l'exil qui est aussi une réalité historique tangible , un cadre vie , un espace géographique (un lieu en tout cas) et également un domaine politique en étant en même temps une expérience métaphysique qui parle de l'avenir et de la nature humaine sous couleur de parler d'un présent très concret, riche et pragmatique. le roi des Gitans est le narrateur principal de ce récit qui est aussi riche que varié et réussi .
L'auteur s'est appuyé sur un autre thème hébraïque , dans le roman intitulé : ,La tour de verre, qui est un excellent roman ,qui s'articule sur les problématiques androïdes et sur la problématique du Golem et c'est de loin un de mes romans préférés en SF.
L'auteur réfléchit aussi bien sur les problématiques collectives de l'univers visité que sur celles qui concernent les individus. Il y a aussi une recherche sur la nature de l'homme providentiel . Une autre sur celle de celui qui incarne la collectivité et sur celui qui souhaite le faire.
Le roman est enchanté car l'univers est un pure espace opéra qui remonte le sentier d'un exode dans les Etoiles et qui renseigne sur l'accomplissement d'une prophétie qui vivifie. Il y a un réel travail de world building car les mondes visités (assez brièvement le plus souvent) sont très caractérisés et singuliers, le pouvoir et les jeux politiques sont au centre du roman qui est bien écrit ,éloquent ,coloré et qui donne des personnages solides et riches.
L'univers Gitan est au centre de l'univers mais les sociétés d'accueil le sont aussi et c'est ce qui fait la richesse de ce texte, de part les nombreuses interactions ethniques et de mentalités. Les gitans sont bien des gitans en particulier et ce ne sont pas donc, des Roms ou autres et l'auteur s'est donné la peine de creuser un peu leurs particularités culturelles et leur identité.
L'humour plane aussi dans ces parages .Il est un peu noir ou très gris et ironique. Cet humour est présent dans ces pages, avec un petit rien d'autodérision.
La problématiques des Gitans du futur de ce roman a beaucoup à voir avec celle du monde juif avant la fin de l'exil. Silverberg était juif et sa culture qu'il ne reniait pas s'exprime naturellement dans beaucoup de ses oeuvres. Ici au-delà de du processus de « diasporisation , (le diasparagmos hellénique)» des gitans qui est accompagné de la prophétie du retour. L''auteur s'appuient sur la métaphysique de l'exil qui est aussi une réalité historique tangible , un cadre vie , un espace géographique (un lieu en tout cas) et également un domaine politique en étant en même temps une expérience métaphysique qui parle de l'avenir et de la nature humaine sous couleur de parler d'un présent très concret, riche et pragmatique. le roi des Gitans est le narrateur principal de ce récit qui est aussi riche que varié et réussi .
L'auteur s'est appuyé sur un autre thème hébraïque , dans le roman intitulé : ,La tour de verre, qui est un excellent roman ,qui s'articule sur les problématiques androïdes et sur la problématique du Golem et c'est de loin un de mes romans préférés en SF.
